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4 choses effrayantes en avion expliquées par les pilotes

4 choses effrayantes en avion expliquées par les pilotes

Un avion en approche d'atterrissage. (Photo par avdwolde / Adobe Stock)

La peur de l’avion est une peur de l’inconnu, comme l’expliquent beaucoup d’experts. Cela se confirme avec l’état d’esprit des agents de bord et des pilotes durant le vol : ils savent ce qui se passe, ils n’ont pas peur en avion.

Les réactions de l’équipage sont totalement contraires à celles des passagers. Ces derniers sont généralement paniqués à la moindre secousse, sans parler de l’état de stress général lors du décollage et de l’atterrissage.

Pour ne plus avoir peur en avion, un pilote d’avion de ligne expérimenté s’exprime sur le sujet. Rédigeant pour The Points Guy, Charlie Page a décollé et atterri dans 66 pays.

Ce 31 mars 2023, il lève le voile sur ces 4 choses effrayantes pour les passagers mais qui sont normales pour les pilotes. Après cela, vous n’aurez plus peur de prendre l’avion !

1. Les bruits et mouvements du moteur après le décollage de l’avion

Généralement, juste après le décollage, on remarque une réduction du bruit des moteurs, et on a l’impression que l’avion commence à tomber.

« Lorsque vous combinez la sensation auditive de la réduction du bruit des moteurs avec la sensation physique de la “chute” de l’avion, il est compréhensible que certains passagers deviennent nerveux. Mais rassurez-vous, la réalité dans le poste de pilotage est tout autre », explique le commandant de bord.

En réalité, les pilotes ont recours à ce qu’ils appellent la puissance de décollage réduite. Cette dernière est limitée à 70 % de la puissance maximale disponible. Autrement dit, ils n’utilisent pas la puissance totale des deux moteurs pour décoller. Charlie Page précise : « Cela permet de s’assurer que si un moteur tombe en panne lors de la phase critique du décollage, l’autre moteur dispose encore de suffisamment de puissance pour permettre à l’avion de s’éloigner du sol en toute sécurité ».

Ainsi, même si en cabine on a l’impression que l’avion tombe, dans le poste de pilotage, les pilotes modifient simplement les caractéristiques du vol pour la prochaine étape : la croisière.

2. Les ailes de l’avion peuvent s’incliner à des angles extrêmes

Les passagers assis côté hublot, au milieu de l’avion, peuvent admirer à loisir les paysages qui s’offrent à eux. Ça ne s’arrête pas là puisqu’ils ont également vue sur une aile de l’avion. Et pour ceux qui ont peur de l’avion, voir cette structure massive en plein mouvements peut être inquiétant.

Charlie Page explique : « Si vous observez attentivement le bout de l’aile pendant la course au décollage, vous remarquerez peut-être qu’il s’élève encore plus lorsque l’ensemble de l’aile fléchit sous l’effet de la portance accrue ».

Une fois en croisière, les ailes sont stables un moment avant de s’incliner soudainement. Cela inquiète les passagers car ils ont l’impression que l’avion a effectué un virage complet de 90° et que l’aile point vers le sol.

« En réalité, l’angle d’inclinaison dépasse rarement 25° », dit Page. Pour précision, les avions de ligne sont équipés de limiteurs d’inclinaison qui empêchent l’avion de se retourner complètement.

3. La remise des gaz

Après de longues heures de vol, les passagers sont enfin ravis de retrouver la terre. Néanmoins, cela ne se passe pas toujours comme prévu. « La remise des gaz est souvent l’une des expériences les plus dramatiques pour un passager », déclare le commandant de bord.

De nombreux facteurs peuvent entraîner une remise des gaz : « Il se peut que des nuages ou du brouillard empêchent de voir la piste, que des vents forts rendent un atterrissage en toute sécurité improbable ou que l’avion se rapproche trop d’un autre appareil ».

Le pilote ajoute : « Les remises de gaz peuvent même se produire parce que les passagers dans la cabine ne s’assoient pas assez tôt, ce qui oblige les pilotes à interrompre l’approche et à la recommencer ».

Même si la remise des gaz n’est pas au programme, il est souvent plus facile et plus sûr de revenir en arrière et de recommencer une nouvelle approche pour l’atterrissage.

4. Les changements d’altitude

Les voyageurs en avion ont souvent peur des changements d’altitude. En dehors du décollage et de l’atterrissage, l’avion peut changer d’altitude à différents moments, notamment durant les vols longs courriers.

« Au fur et à mesure que le carburant est consommé et que l’avion devient plus léger, les pilotes peuvent effectuer une montée rapide ou monter à une altitude plus élevée, plus économe en carburant », explique Charlie Page.

Ce processus est donc une phase tout à fait normale. Et même si les passagers n’en sont pas informés, il n’y a pas lieu de s’inquiéter.

Pour finir, le pilote de ligne Charlie Page compare le pilotage d’un avion à la conduite d’une voiture. Cela devient une seconde nature, et les commandants de bord deviennent vite habitués aux sons, aux bruits et aux odeurs.

« La prochaine fois que vous prendrez l’avion, vous pouvez être sûr que, même si certains aspects de votre vol vous échappent, vos pilotes savent exactement ce qu’ils font », conclut le professionnel de l’aviation.

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