5 choses à ne pas faire en avion, selon une hôtesse de l’air

S’il est stressant pour les passagers de prendre l’avion, ça l’est encore plus pour les membres de l’équipage car ils doivent s’occuper des passagers.

Denise Kuhkman est hôtesse de l’air avec une belle expérience de 38 ans dans les airs. Avec des centaines de vols à son actif et après avoir côtoyé des milliers de voyageurs, elle révèle au média Insider ces 5 choses que les passagers devraient arrêter de faire en avion.

Ignorer les agents de bord

Les membres de l’équipage veillent à laisser les passagers tranquilles tout au long du vol. Cependant, à certains moments, ils doivent s’adresser aux passagers, notamment lors des annonces pour les ceintures de sécurité, en cas de turbulences, et au moment de la restauration.

Denise rapporte que certains passagers n’enlèvent même pas leurs écouteurs lorsque les agents de bords s’adressent à eux. Elle déclare : « Ignorer quelqu’un qui essaie de vous parler ou verser à boire ou à manger est impoli ».

La bienséance veut qu’on retire ses écouteurs en signe de respect. Et si un passager ne veut pas de nourriture ou de boisson, il peut simplement dire un non verbal et poli.

Tout mettre dans les compartiments à bagages

Denise Kuhkman raconte qu’au début de tous les vols, les agents de bord doivent répéter inlassablement la même litanie, à savoir : poser son sac à main ou son sac à dos sous le siège pour laisser les compartiments supérieurs aux bagages volumineux et aux valises à roulettes.

Selon l’hôtesse de l’air, il n’y a rien de plus grossier, voire insolent, qu’un passager qui met son sac à dos dans le compartiment supérieur alors que quelques minutes avant, un agent de bord spécifiait qu’il était réservé aux autres bagages.

Laisser les toilettes de l’avion sales

En avion, les toilettes sont assez petites, c’est pourquoi les hôtesses demandent aux passagers de les laisser aussi propres que possible. Certains gestes sont à la portée de tous les passagers et ne prennent pratiquement pas de temps : utiliser du papier toilette pour essuyer les débordements et nettoyer les petits dégâts.

Kuhlman s’exprime à ce sujet : « Est-ce que vous éclaboussez de l’eau sur le sol lorsque vous vous lavez les mains chez vous ? Laisseriez-vous de l’urine sur la lunette des toilettes ? ».

S’attendre à des couvertures gratuites

Il va de soi qu’il fasse froid à l’intérieur d’un avion en altitude. Pourtant, des passagers continuent à monter à bord en débardeur ou en short. Ces mêmes passagers s’attendent à recevoir des couvertures gratuites par la suite !

L’hôtesse de l’air explique que depuis la pandémie du Covid-19, les couvertures ne sont plus offertes, du moins, dans les vols intérieurs aux États-Unis. Il arrive que les passagers en reçoivent sur les vols internationaux, mais rien n’est moins sûr.

Il vaut mieux que chaque passager s’apprête au vol comme il se doit. Un pantalon long, un pull épais ou même une couverture légère peuvent être bien utiles sur tout vol de plus de 3 heures.

Demander à retarder le vol

Et que dire des passagers qui demandent à un agent de bord de retarder le vol pour eux ? « Comme si nous avions le pouvoir de faire cela ! » commente Denise. Elle ajoute : « La décision de modifier l’heure de départ relève des opérations de la compagnie aérienne ».

L’hôtesse de l’air explique que les horaires de vols sont fixés en fonction du nombre de passagers en correspondance, de l’espace disponible aux portes d’embarquement, du trafic signalé par la tour de contrôle et d’autres facteurs.

Denise conseille aux passagers qui se savent en retard de demander à un agent de billetterie s’il y a des vols alternatifs. À défaut de retarder les vols, ils pourront prendre des vols à d’autres horaires.