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5 raisons de repousser son voyage en Algérie

5 raisons de repousser son voyage en Algérie

Un avion d'Air Algérie sur le tarmac (Par Tobias Arhelger - stock.adobe.com)

La réouverture de l’Algérie pour les voyageurs de nationalité algérienne a été reçue comme une bouffée d’oxygène après plus de 14 mois de fermeture de l’espace aérien et très peu d’opérations de rapatriement vers l’Algérie.

Depuis le 1er juin les vols vers et depuis l’Algérie ont timidement repris, leur fréquence étant encore faible et ils sont essentiellement opérés par Air Algérie. Il est certes possible de voyager à nouveau et de retrouver l’Algérie, mais les conditions sont assez cauchemardesques. On a pu voir des images de cohue et de désespoir devant les agences Air Algérie.

L’impatience se comprend, mais le mois de juin est-il le meilleur moment pour rejoindre l’Algérie ? De nombreuses inconnues et conditions laissent à penser qu’il est préférable de repousser son voyage en Algérie.

  1. Laisser la priorité aux personnes avec des urgences 

Le manque du pays et des proches est conséquent pour de nombreux Algériens et binationaux qui rêvent de retourner en Algérie. Toutefois certaines personnes ont des urgences importantes qui les obligent à retrouver leur pays.

Des personnes parties initialement en voyage, se sont retrouvées à la fermeture des frontières, sans domicile et sans ressources à l’étranger. Certains parents ont laissé leurs enfants en Algérie, d’autres ont perdu leur emploi. D’autres attendent de retrouver un proche malade.

Les cas d’Algériens dont l’avenir dépend de ce retour sont nombreux et malheureusement les quelques vols qui ont repris en juin ne permettent pas à tous de trouver une place dans un avion. Alors que les vacances à visée touristique peuvent être repoussées, malgré l’envie de passer du temps dans son pays d’origine.

  1. Le risque de fermeture plane toujours

L’autre problématique est le doute qui plane toujours sur cette réouverture des frontières. Pour le moment, l’Algérie a opté pour un entre-deux qui consiste à accueillir les personnes de nationalité algérienne qui souhaitent être rapatriées. Mais elle n’a pas encore ouvert ses frontières sans conditions.

Par ailleurs, le président algérien Abdelmadjid Tebboune a rappelé dans un entretien accordé au magazine Le Point, quesi la situation se dégrade, nous refermerons”.

Cette déclaration est à prendre en compte car il suggère que l’Algérie pourrait revenir à la situation antérieure, à savoir une fermeture totale et la fin des vols de rapatriement. Un voyage pour des Algériens non-résidents en Algérie engage le risque d’être coincés dans le pays sans possibilité de retour.

  1. Éviter un pic de contagion

Les aéroports algériens qui ont accueilli très peu de voyageurs ces quatorze derniers mois vont faire face à un nombre d’arrivées plus important. Auront-ils la capacité de gérer les foules et de maintenir un protocole de protection sanitaire ? Qu’en sera-t-il de la mise en quarantaine des voyageurs ? Si sur le papier tout semble avoir été prévu, seules les premières semaines permettront de voir si ce protocole fonctionne réellement.

En outre, l’Algérie a très peu vacciné sa population. Si le pays a connu une situation sanitaire moins dramatique que d’autres pays extrêmement touchés comme l’Inde ou les États-Unis, elle n’est pas à l’abri d’une vague de covid-19 liée à des nouveaux arrivants du monde entier.

Répartir les arrivées sur le temps pourrait peut-être éviter ce risque. Un pic de contagion serait dramatique non seulement pour la santé des Algériens mais pourrait également pousser l’Algérie à refermer complètement ses portes.

  1. Espérer un coût moins important

Le prix du voyage vers l’Algérie peut également dissuader plus d’un voyageur à prendre l’avion cet été. Si les prix des billets d’avion seront les mêmes que les étés précédents, il faudra ajouter des frais supplémentaires de gestion de covid-19. Des frais aussi élevés, et parfois plus, que le prix d’un billet d’avion. Lorsque l’on doit compter plus de 700 euros par personne pour un Paris-Alger, la question de l’attente se pose franchement.

En général à partir du mois de septembre les vols sont bien moins chers et l’Algérie pourrait éventuellement revoir sa politique d’entrée sur le territoire. Si les autorités n’ont pas évoqué la possibilité de laisser rentrer sans quarantaine les voyageurs vaccinés, elle pourrait revoir sa copie. En effet, de plus en plus de pays facilitent l’entrée aux personnes vaccinées comme l’Espagne ou encore la Tunisie, l’Algérie pourrait être tentée de faire de même.

  1. L’assurance d’avoir une place sur les vols sans se battre

Sur les réseaux sociaux beaucoup d’Algériens évoquent leur désir de repousser leur voyage, tout simplement, pour être assurés de trouver un vol sans avoir à jouer des coudes.

Épuisés de se battre pour se faire rembourser des billets ou d’avoir peur d’une annulation de vols, ils préfèrent attendre une autorisation franche des autorités algériennes et le retour des vols commerciaux opérés par des compagnies étrangères.

Air Algérie a créé un climat de défiance auprès de nombreux voyageurs qui refusent de monter dans les vols de rapatriement. La compagnie nationale avait relancé des vols retour en décembre dernier qu’elle a subitement arrêté en mars sans annonce au préalable. La situation pourrait se reproduire à tout moment.

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