Aéroport d’Alger : le coup de gueule d’un député des Algériens de France
Depuis quelques mois, l’aéroport international d’Alger – Houari Boumediene multiplie les annonces et les opérations de communication autour de l’amélioration des conditions d’accueil. La nouvelle direction a fait installer un piano dans le hall des départs de l’aérogare internationale. Des transats ont également fait leur apparition pour une attente plus confortable et le wifi est disponible.
La direction du plus grand aéroport a également promis de faire baisser les prix des consommations que les voyageurs jugent trop chères. De nouveaux commerces devraient également voir le jour prochainement, après l’aboutissement de l’appel d’offres international lancé récemment.
But : rendre l’aéroport plus agréable et faciliter les conditions de voyages. Il faut dire que l’aéroport d’Alger ambitionne de se transformer en véritable hub entre l’Europe et l’Afrique et accompagner ainsi les ambitions d’Air Algérie sur le Continent noir.
Aéroport d’Alger : “C’est scandaleux”
Mais cet objectif est-il atteint ou en voie de l’être ? Visiblement, ce n’est pas encore le cas. Et pour cause : sur l’essentiel, à savoir la fluidité des contrôles des passagers, il y a encore du travail, comme le montre ce coup de gueule poussé, ce jeudi 21 novembre, par Abdelwahab Yagoubi, député des Algériens.
Le député s’est plaint sur les réseaux sociaux du délai d’attente qu’il a subi à l’aéroport. Il affirme avoir attendu pendant 46 minutes pour passer les contrôles de la police de l’air et des frontières (PAF). « 46 minutes de file d’attente pour le Check PAF à l’aéroport d’Alger. Après avoir alerté six 6 ministres du secteur des transports durant trois années !!! Comment peut-on parler de hub aérien avec un tel modèle de gestion des flux ? C’est scandaleux ! », a-t-il écrit sur Facebook.
M. Yagoubi n’est pas le seul à se plaindre des délais d’attente à l’aéroport d’Alger, au départ comme à l’arrivée. Pourtant, la nouvelle aérogare, inaugurée en 2019, dispose de tous les équipements nécessaires pour fluidifier les contrôles. C’est d’autant plus facile que l’écrasante majorité des passagers qui y transitent sont des Algériens.