Agences Air Algérie à l’étranger : la réaction de Sofiane Djilali

Un avion de la compagnie aérienne nationale Air Algérie. (Par Mindaugas Dulinskas - stock.adobe.com)

La révélation par le journal Liberté d’un projet de fermeture des agences de la compagnie Air Algérie à l’étranger continue de susciter des réactions. Sur les réseaux sociaux, l’information est très commentée. La direction de la compagnie Air Algérie et le gouvernement n’ont pas encore commenté l’information.

Ce jeudi, Sofiane Djilali, président du parti Jil Jadid, a salué la décision, estimant qu’elle entre dans le cadre d’une opération « salutaire » d’assainissement des grandes entreprises publiques.

« À l’ère du numérique, les billets (d’avion, NDLR) s’achètent désormais sur Internet. Les fils de et les filles de, doivent se résigner à se passer de la vache à traire nationale », a-t-il dit dans un entretien au site d’information TSA.

Sofiane Djilali cite également d’autres compagnies, comme Sonatrach et Algérie Télécom, qui connaissent des opérations d’assainissement. « Toutes ces actions peuvent redonner du dynamisme, créer des emplois, baisser la facture à l’importation etc… Rien qu’avec ces actions, le PIB peut retrouver des couleurs en attendant que des réformes structurelles et plus onéreuses puissent être mises sur pied », a-t-il expliqué.

Des agences Air Algérie coûteuses et inefficaces

À l’étranger, les agences de la compagnie aérienne Air Algérie ont la réputation d’employer des enfants de privilégiés.

Selon Liberté, une quarantaine d’agences commerciales d’Air Algérie à l’étranger vont fermer définitivement. Leur maintien est jugé inefficace et coûteux pour les finances de la compagnie, avec la disponibilité des services de billetterie électronique et des services fournis par les agences de voyages. Or, confrontée à une grave crise financière, Air Algérie a besoin de faire des économies.

Air Algérie va tout de même garder les agences qui se trouvent dans des zones jugées « stratégiques », selon Liberté qui ne précise pas les endroits concernés.