Air Algérie : 3 lignes pour réduire la pression sur les prix

Photo par Mindaugas-Dulinskas / Adobe Stock

Vols qui affichent complets, prix des billets élevés…un mois après l’augmentation du nombre de vols internationaux, la pression reste forte sur Air Algérie. Les critiques sont toujours aussi nombreuses et elles émanent même du gouvernement.

Pourtant, dans ce dossier, Air Algérie n’est que partiellement responsable. En effet, le programme de vols n’est pas fixé par la compagnie aérienne nationale. C’est le gouvernement qui a décidé de limiter à 64 par semaine le total des dessertes internationales.

Malgré une nette amélioration de la situation sanitaire depuis le 28 août dernier et l’assouplissement des conditions de voyage vers la France, avec la reconnaissance du vaccin Sinovac, le programme de vols reste inchangé.

La France est actuellement la principale destination desservie, avec 48 vols par semaine que se partagent à égalité Air Algérie et quatre compagnies aériennes (Air France, ASL Airlines, Transavia et Vueling).

Une offre très insuffisante au regard de la demande très importante. Cette dernière émane de la communauté algérienne en France, mais pas seulement. Les Algériens de plusieurs autres pays utilisent la France comme escale pour rejoindre l’Algérie.

Pourquoi ces destinations précisément ? D’abord, l’ajout de ces trois grandes capitales va permettre d’équilibrer l’offre d’Air Algérie, actuellement centrée sur l’Europe et la France en particulier.

Ensuite, il s’agit de destinations rentables. Un argument important dans le contexte actuel où Air Algérie cherche à renflouer ses caisses.

Enfin, l’ajout de Montréal, Dubaï et Londres dans le programme va permettre de réduire la pression sur la destination France. Une réduction qui devrait favoriser une baisse des prix comme le réclament des Algériens de France.