Air Algérie : des fake news ont créé une « grande pagaille »

Un avion de la compagnie aérienne nationale Air Algérie - par Lukas Wunderlich - stock.adobe.com

Depuis lundi dernier, jour de l’annonce des modalités de réouverture partielle des frontières algériennes, on assiste à un festival de fausses informations sur les réseaux sociaux.

Les fake news font le tour de la toile en l’absence d’une communication officielle de la part des autorités ou de la compagnie nationale Air Algérie.

La réaction de l’APOCE

L’association de la protection des consommateurs (APOCE), présidé par Mustapha Zebdi, est revenue ce samedi 29 mai sur la prolifération des fausses informations depuis quelques jours.

Dans un communiqué, l’association a critiqué une annonce en particulier. Celle de l’ancien député se l’émigration Noreddine Belmeddah qui a publié une liste comprenant les adresses des agences de la compagnie nationale Air Algérie et en donnant la date du début de la vente des billets avant de se rétracter quelques heures plus tard.

L’association pour la protection des consommateurs a mis en garde la communauté algérienne établie à l’étranger contre les fausses informations qui circulent sur les réseaux sociaux.

“À l’intention de notre communauté à l’étranger. Nous avons mis à votre disposition les liens des pages officielles de la compagnie Air Algérie pour que vous preniez l’information de la source“, écrit l’APOCE dans sa publication.

L’association n’a pas manqué de faire le lien entre les fausses annonces et le rassemblement tenus ce samedi devant l’agence d’Air Algérie à Paris.

”On a été informés que des centaines de nos concitoyens ont convergé vers les agences d’Air Algérie à l’étranger à la suite de la diffusion d’informations sur les réseaux sociaux. De fausses informations ont créé une grande pagaille”, affirme l’APOCE dans son communiqué.

Ce samedi des centaines de membres de la communauté algérienne établie en France, ont manifesté leur colère contre les mesures annoncées lundi dernier par le gouvernement. 

Des manifestations ont eu lieu dans les plus grandes villes françaises notamment devant les consulats généraux algériens.