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Air Algérie : deux députés se plaignent de la cherté des billets (vidéo)
Près de 45 jours après la réouverture partielle des frontières algériennes, la tension ne retombe pas. Actuellement, trouver un billet d’avion pour l’Algérie relève de la mission impossible pour des dizaines de milliers d’Algériens de l’étranger.
Les différentes compagnies aériennes ne proposent qu’une quinzaine de vols hebdomadaires, toutes destinations confondues, un nombre dérisoire au regard de la forte demande.
Les billets commercialisés sur les sites des différentes compagnies aériennes se vendent en un temps record. Pour avoir un billet, il faut guetter le début de la commercialisation qui n’est pas annoncée par les compagnies de transport.
Dans les aéroports, des scènes de tensions et de pagaille se multiplient. La semaine dernière, les vols Air Algérie ont été perturbés à Paris, Barcelone et Marseille.
Des nouveaux députés s’adressent au président Tebboune
Fraîchement élus, deux députés de l’émigration ont fait l’expérience d’acheter un billet. Ils ont constaté la difficulté à laquelle doit faire face la communauté algérienne de l’étranger qu’ils vont représenter sur les bancs de l’Assemblée populaire nationale durant les cinq prochaines années.
Mohamed Benkhadra, député de l’émigration pour la zone France, a lancé un appel au président Tebboune pour revoir le nombre de vols entre la France et l’Algérie. « Deux vols hebdomadaires entre Paris et Alger (Air Algérie, NDLR), ce n’est pas suffisant pour répondre à la demande de la diaspora qui souffre de ce problème », a-t-il déclaré, samedi 10 juillet.
Le député demande aussi la suppression du confinement obligatoire pour les passagers vaccinés. Il s’est également penché sur la question des prix du billet qu’il estime cher pour la communauté algérienne de l’étranger. « J’ai moi-même payé 700 euros pour venir en Algérie. Pour certains dont les revenus sont à 800 euros mensuels, c’est beaucoup », ajoute le nouveau député de l’émigration.
Farès Rahmani, député de la zone 4 (Etats Unis, Europe-hors la France, Grande-Bretagne, Turquie et Russie), s’est également adressé au président de la République pour l’interpeller sur la situation de la communauté algérienne établie à l’étranger.
« Merci pour la réouverture partielle des frontières, mais il faut revoir les conditions actuelles. Par exemple, moi, j’ai eu à payer 1000 euros pour venir en Algérie. Une famille de 5 personnes paierait 5 000 euros pour l’aller simple », a expliqué Farès Rahmani.
Le parlementaire a appelé à la réouverture des lignes aériennes directes depuis Montréal et Londres vers l’Algérie. Air Algérie n’opère pas actuellement de vols commerciaux avec ces deux pays qui abritent une forte communauté algérienne.