Air Algérie, frontières maritimes : que va décider le HCS ?

Un avion de la compagnie aérienne nationale Air Algérie. (Par Björn Wylezich - stock.adobe.com)

Près d’un mois après la mise en place du nouveau programme de vols internationaux, la situation reste difficile pour les Algériens de l’étranger. En France, pays le mieux desservi avec 48 vols par semaine, les prix des billets vers l’Algérie restent très élevés. Ailleurs, les vols sont rares et pour certains pays, il faut effectuer une escale en France pour pouvoir rentrer en Algérie.

Pourtant, depuis le 28 août dernier, date de l’entrée en vigueur du nouveau programme, la situation sanitaire s’est nettement améliorée en Algérie et dans les pays du voisinage, notamment en Europe. En France, par exemple, 50 millions de personnes sont vaccinées.

En Algérie, les experts appellent à lever totalement les restrictions sur les voyages internationaux en maintenant le protocole sanitaire actuel : un test PCR au départ et un test antigénique obligatoire réalisé à l’arrivée à l’aéroport. Ce protocole a montré son efficacité.

En plus de l’argument sanitaire, ces experts mettent en avant des considérations économiques. Air Algérie et Algérie Ferries sont au bord du gouffre. Les deux compagnies réclament l’aide de l’Etat qui ne veut plus mettre la main à la poche. Le gouvernement a demandé aux deux compagnies de compter sur leurs propres capacités pour sortir de la crise.

Dans ce contexte, le Haut conseil de sécurité (HCS) se réunit, ce mercredi 22 septembre, sous la présidence du chef de l’Etat Abdelmadjid Tebboune. De nouveaux allégements concernant les vols et les frontières vont-ils être annoncés ? Aucune indication n’a été fournie sur l’ordre du jour de la réunion d’aujourd’hui.

La dernière réunion du HCS remonte au 18 août dernier. Aucune annonce n’avait été faite concernant les frontières. Mais moins d’une semaine plus tard, le 22 août, un nouveau programme de vols internationaux a été autorisé.