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Air Algérie : la restructuration se précise
Depuis sa nomination au gouvernement, le ministre des Transports, Aissa Bekai, s’intéresse beaucoup à la situation de la compagnie aérienne Air Algérie.
Il a rencontré les dirigeants d’Air Algérie à plusieurs reprises pour évoquer avec eux les pistes d’une sortie de crise pour la compagnie aérienne nationale, qui connaît de gros problèmes de trésorerie, accentués par plusieurs mois d’inactivité à cause de la crise sanitaire.
Air Algérie n’a pas sollicité une aide financière de l’Etat
La reprise timide des liaisons aériennes depuis le mois de juin dernier ne suffira pas pour renflouer les caisses d’Air Algérie. Et l’Etat ne veut pas mettre la main à la poche pour voler au secours de la compagnie. Il préfère pousser l’entreprise à compter sur ses propres moyens et à revoir sa gestion via une restructuration des activités.
En visite de travail, ce dimanche 5 octobre, à Alger, Aissa Bekai est revenu justement sur les rencontres qu’il a tenues avec les responsables d’Air Algérie. Selon lui, ces derniers n’ont jamais sollicité l’aide financière de l’Etat. « La demande d’aide financière urgente, ça a été compris uniquement par la presse », a précisé le ministre des Transports.
Ces réunions avec le management d’Air Algérie entrent « dans le cadre de mes rencontres avec les entreprises relevant de mon secteur. Nous avons eu des débats sur la situation financière de l’entreprise, de son activité, de ses services. Nous avons eu des remarques et les dirigeants de l’entreprise ont une ambition de réforme », a ajouté Aissa Bekai.
Vers la filialisation d’Air Algérie
Le ministre a levé le voile sur une partie du projet de restructuration. Concrètement, le plan prévoit la création de plusieurs filiales d’Air Algérie pour une meilleure gestion, selon le ministre des Transports.
« En tête de ces filiales, il y aura la création d’une entreprise de maintenance. Nous avons des moyens colossaux au niveau (du centre de maintenance) de Dar El Beida. Sa situation administrative est réglée pour qu’on commence la recherche d’un partenaire étranger afin d’avoir une couverture au niveau régional et africain », a-t-il expliqué.
Par ailleurs, Aissa Bekai a révélé avoir reçu 14 demandes officielles d’investissement dans le secteur du transport aérien et 14 autres dans celui du transport maritime, notamment dans le domaine de la plaisance, soit un total de 28 projets. Il n’a pas précisé si des projets ont été validés.