Air Algérie, Transavia, ASL, RAM…les infos à retenir ce lundi

Après le dossier des remboursements des vols annulés et les prix des billets, Air Algérie est actuellement critiquée pour une autre raison : la foule qui se forme tous les jours devant son agence commerciale de Paris Opéra.

Depuis mercredi 1^er septembre, des dizaines de clients se pressent tous les matins devant l’entrée de l’agence parisienne d’Air Algérie. Sur les réseaux sociaux, les images rappellent une autre époque, celle où l’internet n’existait pas.

 Les clients se présentent en effet pour acheter un billet vers l’Algérie ou obtenir le remboursement de leur vol annulé en raison de la pandémie.

Ce lundi, Abdelouahab Yagoubi, député de l’émigration et membre de la commission des affaires étrangères à l’APN, a critiqué Air Algérie, dénonçant « la médiocrité » au cœur de Paris.

Les critiques concernant les prix des billets sont moins nombreuses qu’au début du mois de septembre. Et pour cause : les prix commencent à baisser.

Entre l’Algérie et la France, on peut désormais voyager sans se ruiner. ASL Airlines a lancé une « super promo », ce lundi, avec un vol Alger – Paris à partir de 23.500 dinars algériens en aller-simple, soit environ 111 euros aux taux de change parallèle.

La low cost française a également musclé son programme de vols spéciaux entre l’Algérie et la France. ASL Airlines propose désormais un vol quotidien entre Alger et Paris en septembre. Des vols vers Lyon sont également prévu, selon le programme publié cette semaine.

Pour sa part, Transavia propose des billets au départ d’Algérie en septembre à partir de 129 euros pour un vol Alger – Montpellier. Le vol Alger – Paris s’affiche à moins de 200 euros l’aller-simple chez la filiale low cost d’Air France.

Pour un vol aller-retour entre l’Algérie et la France, l’addition est plus salée chez l’ensemble des compagnies aériennes. Les vols au départ des aéroports français en septembre restent à des niveaux élevés.

 Si la reprise des vols entre la France et l’Algérie se poursuit à un rythme lent, ce n’est pas le cas des dessertes entre l’Hexagone et le Maroc. Cet été, la Royal Air Maroc (RAM) a fait le plein de passagers, malgré l’inscription du royaume sur la liste rouge française depuis le 21 août dernier.

Illustration de cette reprise vigoureuse d’activité, l’aéroport de Marseille vient de dévoiler ses chiffres de trafic aérien : cet été, la destination Maroc a retrouvé le même niveau qu’en 2019, soit avant la crise sanitaire.