Air Algérie : un député réclame la desserte de deux aéroports en France

Un avion de la compagnie aérienne nationale Air Algérie. Image par : Lukas Wunderlich | stock.adobe.com | pour VVA - Visas & Voyages

Plus d’un an après la reprise des vols internationaux, le régime partiel est maintenu en vigueur par les autorités algériennes.

D’un point de vue sanitaire, la situation est pourtant stable depuis plusieurs mois, malgré une légère hausse des cas depuis quelques jours. Rien n’empêche vraiment la reprise totale du programme annuel d’Air Algérie, du moins au regard de la situation épidémiologique.

Vols Air Algérie : Yagoubi demande la reprise totale avec la France

C’est d’ailleurs ce que plaide le député de la communauté algérienne en France Abdelouahab Yagoubi. Le membre de la commission des affaires étrangères s’interroge : « n’est-il pas venu le temps de la réouverture totale. »

« Vivement la desserte des aéroports de Metz et Bordeaux et l’ouverture des aéroports de Chlef, Biskra, Batna et El Oued », écrit-il dans une publication sur sa page officielle sur Facebook.

Le parlementaire met en avant l’argument des prix des billets pour appuyer sa proposition de la reprise totale du programme habituel.

« Les prix des billets ne seront régulés qu’avec des vols low cost dans un Open Sky », affirme Yagoubi qui lance la balle dans le camp du gouvernement qui avait entrepris les démarches pour l’ouverture du ciel pour les investisseurs privés.

Air Algérie : une reprise totale est-elle possible ?

Si la reprise totale des vols comme au temps d’avant la crise sanitaire est perçue comme une solution, des questions se posent sur la faisabilité d’un tel projet.

Comme nous l’avons déjà évoqué sur Visa Algérie, Air Algérie ne serait pas en mesure d’assurer le retour du programme annuel dans des conditions optimales.

Une bonne partie de la flotte est restée clouée au sol même après la réouverture partielle des frontières en juin 2021. En effet, à la reprise des vols internationaux, Air Algérie a surtout utilisé les Airbus A330. Les Boeings n’ont été utilisés qu’après les augmentations des vols par la suite.

Ces appareils sont donc restés plus longtemps au sol que les Airbus A330. Citant des recommandations des constructeurs, une source au sein d’Air Algérie avait confié à Visa Algérie que la compagnie aérienne nationale n’était pas prête à 100% pour une reprise totale du programme annuel.

Les hautes autorités du pays ne devraient pas ignorer un tel détail ce qui expliquerait en partie le maintien du régime partiel.