Depuis la réouverture partielle des frontières algériennes, plusieurs tentatives de trafic de devises et de bijoux ont été déjouées par les services de sécurité et des douanes, en majorité à l’aéroport d’Alger qui abrite la majorité des vols internationaux.

Comme du temps d’avant la crise sanitaire, certaines destinations sont plus concernées que d’autres par ces tentatives de transferts illicites. Istanbul et Dubaï sont des destinations traditionnellement connues pour être prisées chez les trafiquants de devises et de bijoux.

On se souvient que le 24 octobre dernier, une tentative de transfert illicite de trois lingots d’or d’un kilogramme chacun et d’une somme de 96 000 € avait été déjouée avant le décollage d’un vol d’Air Algérie à destination de Dubaï. Durant l’enquête, l’implication d’un policier en poste à l’aéroport d’Alger ainsi qu’une hôtesse de l’air avait été établie.

La passagère Air Algérie arrêtée et présentée devant la justice

Une nouvelle affaire de ce genre vient d’être signalée à bord d’un vol vers Istanbul cette fois-ci. Selon Ennahar Online, une passagère du vol Alger – Istanbul de la compagnie aérienne Air Algérie, qui a eu lieu en fin de semaine dernière, a été présentée devant le tribunal de Dar El Beïda pour tentative de transfert illicite d’une quantité de bijoux en or estimée à 213 grammes.

La concernée, une commerçante, a été arrêtée alors qu’elle s’apprêtait à embarquer à bord de l’avion d’Air Algérie. Son enregistrement a ensuite été annulé et ses bagages débarqués de l’avion.

Les arguments de la passagère Air Algérie

Présentée devant un juge pour répondre à des accusations de non-respect de la législation, elle a affirmé qu’elle avait informé l’agent des douanes qu’elle portait des bijoux et que ce dernier lui avait dit qu’elle pouvait voyager.

La passagère a également confié durant son interrogatoire qu’il s’agissait de bijoux qu’elle devait vendre pour offrir une parure en or pour son fils à l’occasion de son mariage.

Le juge n’a pas été convaincu par les dires de l’accusée et l’a informée qu’elle risquait entre deux et cinq ans de prison. Pour le magistrat, la mise en cause, ayant voyagé 90 fois vers l’étranger, ne pouvait ignorer ce que dit la loi à ce propos. Le verdict est attendu dans les prochains jours.

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