Air Arabia Maroc : la fuite des passagers en Espagne filmée

Par Romolo Tavani / Adobe Stok

Dans la soirée du vendredi 5 novembre, un incident inédit s’est produit à l’aéroport de Palma, en Espagne. Un vol Air Arabia Maroc en provenance de Casablanca a effectué un atterrissage d’urgence à Palma.

L’avion d’Air Arabia Maroc qui devait se rendre en Turquie a dû atterrir en urgence à Palma pour des raisons médicales. Un passager aurait été en état de coma diabétique. L’atterrissage se déroule normalement.

Une fois l’avion d’Air Arabia Maroc parqué et les portes ouvertes pour prendre en charge le malade en question, plusieurs passagers de l’avion, pour la plupart des jeunes marocains, décident de prendre la fuite. Leur sortie de l’avion a été filmée par d’autres passagers.

Dans cette vidéo, filmée à bord de l’avion par un passager, on voit plusieurs individus courir vers la porte puis foncer à toute vitesse dans l’enceinte aéroportuaire tentant de trouver une sortie vers l’extérieur devant la stupeur des autres passagers.

L’urgence médicale aurait été simulée pour permettre justement à ces jeunes de prendre la fuite. L’incident a défrayé la chronique. La presse mondiale a en effet relayé cette information. Citant des sources policières, plusieurs médias espagnols évoquent un plan bien préparé pour mener à bien cette tentative d’entrée illégale sur le territoire espagnol.

Au moins 11 personnes ont été arrêtées par la Guardia Civil espagnole pour tentative d’entrée illégale sur le territoire espagnol. Parmi elles, la personne qui était censée être victime d’un malaise. Transportée à l’hôpital, il s’est avéré qu’elle ne souffrait d’aucune maladie.

À l’heure actuelle, les personnes arrêtées sont détenues par la police nationale de Palma et un dossier de refoulement a déjà été ouvert. C’est la justice qui déterminera s’il leur est reproché un délit lié au non-respect des règles de sécurité aérienne, ce qui conditionnera leur admission dans un centre de rétention pour migrants dans la péninsule ou les Canaries. Ils devront être traduits en justice dans les 72 heures, indique El País.