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Air France et Transavia : les pilotes sont trop fatigués

Air France et Transavia : les pilotes sont trop fatigués

Les pilotes de la compagnie française Air France et de sa filiale Transavia, deux compagnies qui desservent l’Algérie à de fortes fréquences, ne décolèrent pas. Ils alertent sur une situation qui risque de peser même sur la sécurité des passagers à bord des avions.

L’épidémie du Covid-19 est en constante décrue à travers le monde, mais son impact sur le secteur arien risque de durer encore plus longtemps. D’ailleurs, le trafic aérien peine encore à redécoller correctement, malgré la levée des principales restrictions aux frontières.

En France, les mouvements de grève se multiplient au niveau des aéroports et des compagnies aériennes. Plusieurs vols sont impactés. Et la situation risque d’empirer dans les prochains jours. Samedi 25 juin, une grève a été observée chez Air France et sa filiale Transavia.

Le syndicat de pilotes Alter, à l’origine de ce mouvement, a alerté, à maintes reprises, sur un « danger grave et imminent » lié à « la fatigue » des pilotes. Ce samedi, le président du syndicat, Alexandre Rio, est revenu à la charge dans un entretien accordé à France Info.

Selon lui, le constat de cette fatigue « vient des retours des pilotes eux-mêmes ». En effet, ils « nous indiquent que le vol n’était pas raisonnable compte tenu des éléments extérieurs à sa réalisation ».

Air France : « Tout cela amène à un manque de sérénité chez les pilotes »

Il est évident que cette situation est due à la reprise très rapide du trafic aérien parallèlement avec des pénuries flagrantes en personnels. Selon l’intervenant, la fatigue des pilotes est « engendrée par les amplitudes de vols qui augmentent de plus en plus ».

L’intervenant va encore plus loin en affirmant que la compagnie veut faire plus de bénéfice au détriment des conditions de travail des pilotes. « On n’a pas les personnels (…) Tout cela amène à un manque de sérénité chez les pilotes », a-t-il encore souligné.

Dans ce sens, il cite l’exemple de Transavia où, dans un avion en exploitation, « vous avez 4 équipages constitués parce qu’il y a quatre officiers pilotes, quatre copilotes pour être plus clair. Chez Ryanair, ils sont six ».

Bien que Ryanair « ne soit pas un modèle social que nous envions », il est clair que la situation « va jouer énormément sur la fatigue des pilotes ». Pour lui, « cela ne va pas jouer sur l’ensemble des conditions de sécurité », mais il est évident que la fatigue des pilotes peut constituer un véritable danger sur le vol.

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