Air France : « Il y a une bombe, posez-vous en Algérie »

Un avion de la compagnie aérienne française Air Algérie. (Markus Mainka / Adobe Stock)

Avec la reprise du trafic aérien, les incidents refont leur apparition. Dans la nuit de dimanche à lundi dernier, un avion de la compagnie aérienne à bas coûts Ryanair a dû se poser en urgence en Allemagne, en raison d’une alerte à la bombe.

Le vol, reliant Dublin (Irlande) à Cracovie (Pologne), a été dérouté vers Berlin, après avoir reçu une alerte affirmant la présence d’un engin explosif à bord. Finalement, c’était une fausse alerte. Après plusieurs heures d’angoisse, les passagers ont poursuivi leur vol à bord d’un appareil de substitution.

Quatre jours plus tard, un incident presque similaire s’est produit sur un vol de la compagnie aérienne Air France reliant N’Djamena (Tchad) à Paris. L’avion n’a pas été dérouté. Il s’est posé à l’aéroport de Roissy Charles de Gaulle, sa destination finale, mais il a été isolé pendant plusieurs heures pour permettre aux forces de sécurité de le fouiller minutieusement.

Le vol a survolé l’Algérie

Selon la radio Europe 1, le commandant de bord du vol Air France a reçu un appel l’informant de la présence d’un engin explosif à bord de son avion qui avait déjà décollé de N’Djamena.

Un homme a réussi à se connecter pendant le vol à la fréquence de la radio et s’adresser au pilote, selon une source aéroportuaire à l’AFP. L’auteur de l’appel lui a demandé de se poser en Algérie.

« Il y a une bombe, posez-vous en Algérie », lui aurait-il dit, selon Europe 1. On ignore pourquoi l’auteur de l’appel a choisi l’Algérie. On sait seulement que le vol Air France a traversé l’espace aérien algérien.

L’appareil Air France escorté par deux avions de chasse

Selon Europe 1, l’avion a été escorté par deux avions de chasse français jusqu’à Paris où il a atterri à 16 h 01. Une équipe du GIGN, les troupes d’élite de la gendarmerie française, attendait sur place en vue d’une éventuelle intervention. Le gouvernement français a mis en place une cellule de crise.

Les passagers ont été débarqués sans incident. L’alerte a été finalement levée en fin de journée et aucun engin explosif n’a été trouvé.