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Algérie : des voyageurs tentent de raccourcir leur confinement
Depuis jeudi 15 juillet, des voyageurs algériens du vol Transavia Paris Orly – Oran sont confinés dans un établissement public situé à Oran.
Ces passagers ont réglé sur place les frais de cinq jours de confinement dans cet hôtel public réquisitionné par les autorités depuis le 1er juin dernier pour accueillir des voyageurs confinés.
Samedi, les passagers de Transavia ont été rejoints par ceux du vol Air Algérie Marseille – Oran. Ces derniers doivent également passer cinq jours de confinement dans le même complexe touristique.
Tensions au complexe Les Andalouses
Ce lundi 19 juillet, quatrième jour de confinement, les passagers du vol Transavia ont subi un nouveau test covid-19. Les résultats ne leur ont pas été communiqués individuellement, mais ils ont appris qu’ils étaient tous négatifs. Pour eux, il n’y a plus aucune raison de prolonger le confinement.
A la veille du premier jour de l’Aïd el Kebir, l’envie de rejoindre la famille et les proches est grande. Plusieurs dizaines de passagers ont alors demandé à pouvoir partir aujourd’hui. « Pourquoi attendre un jour supplémentaires surtout que les tests covid-19 sont tous négatifs ? », ont-ils estimé, selon des témoignages.
Mais pour la direction de l’hôtel et les autorités locales, la durée du confinement est de cinq jours. Un délai qui ne doit être raccourci sous aucun prétexte, ont-elles expliqué aux voyageurs mécontents. Une intransigeance qui a engendré un moment de tensions. « Une femme s’est évanouie », relate un voyageur.
Finalement, les choses sont rentrées dans l’ordre et un compromis a été trouvé : les voyageurs pourront quitter l’hôtel mardi matin et au lieu de l’après-midi, comme prévu initialement. « Certains voyageurs doivent prendre le vol du matin Oran-Alger pour rejoindre leurs familles ».