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Algérie Ferries : un député défend l’ex-PDG limogé
Jeudi dernier, le ministre des Transports, Abdellah Moundji a mis fin, sur instruction du Président de la République, aux fonctions du Président directeur général de l’ENTMV -Algérie Ferries, Kamel Issad et du chef d’escale à Alger, Kamel Eddalia.
Selon le communiqué de la présidence, la décision du limogeage de ces deux responsables est intervenue « pour leur attitude attentatoire à l’image de l’Algérie et préjudiciable aux intérêts des citoyens ».
Les réactions quant à cette décision sont partagées entre ceux qui la saluent et ceux qui estiment que les responsabilités ne sont pas correctement situées.
C’est le cas du député de l’émigration, Abdelouahab Yagoubi, qui a livré son témoignage sur le désormais ex-PDG de l’ENTMV – Algérie Ferries.
Dans un post publié ce samedi 4 juin sur sa page Facebook, le député a estimé qu’il est de son devoir aujourd’hui de témoigner en faveur de M. Kamel Issad… et de dire la vérité sur ce dossier ». Pour lui, ce qui s’est produit après le lancement de la vente des billets ne relève nullement de la responsabilité de l’ex-PDG.
Abdelouahab Yagoubi défend Kamel Issad, ex-PDG d’Algérie Ferries
L’élu a affirmé avoir suivi « de près les efforts du commandant Kamel Issad depuis sa nomination fin octobre », témoignant sur son efficacité « en management, une expérience réussie de commercial et une expertise confirmée dans son domaine ».
Commentant le limogeage de ce responsable, qui était commandant de bord, Yagoubi déploré que « nous perdions de telles compétences d’un trait de plume ». Selon lui, Kamel Issad a essayé d’anticiper les incidents survenus lors des réservations chez Algérie Ferries.
En effet, l’ex-responsable de l’ENTMV – Algérie Ferries « s’est efforcé constamment à ouvrir les réservations depuis des mois et de ne pas attendre le dernier moment pour éviter ce que nous subissons aujourd’hui », témoigne encore le député.
Bien qu’il avait présenté le programme des traversées en février, « il se heurtait à la décision administrative de refuser l’ouverture des ventes », a-t-il rappelé.
Avant de s’interroger : « Comment d’une part on lui refuse d’ouvrir les ventes à temps, ensuite on le tient injustement responsable de la mauvaise gestion ? ».