Algérie Ferries : un passager décrit l’anarchie sur le Badji Mokhtar 3

Un bateau Algérie Ferries. Photo par Ldgfr Photos / Adobe Stock

Algérie Ferries entame cette période d’été de la même façon qu’elle avait débuté la reprise de ses activités en octobre 2021 : mal. La compagnie maritime nationale algérienne se retrouve au centre des critiques. Sur les réseaux sociaux, elle est décriée sur plusieurs plans.

Les témoignages négatifs concernant Algérie Ferries sont nombreux sur la Toile. Au quotidien, des clients pestent contre la gestion des réservations et des traversées. Et pour ne rien arranger, la compagnie maritime nationale se mure dans le silence.

Algérie Ferries : incivilités à bord du Badji Mokhtar 3

L’augmentation du nombre de traversées maritimes avec la France dans le cadre du programme d’été était censée être une bonne nouvelle pour la compagnie. Or, force est de constater qu’Algérie Ferries continue de manger son pain noir.

Il y a une semaine, la traversée Marseille – Béjaïa a été annulée, sans préavis. Des voyageurs n’ont pas été avisés par la compagnie. Ils se sont retrouvés à attendre devant l’entrée du port de Marseille, avant d’être invités à quitter les lieux.

Dans le registre de l’organisation à bord des navires, le problème se posait beaucoup plus sur la ligne Alicante – Oran où la présence en masse de trabendistes était pointée du doigt. Algérie Ferries a été accusée de laxisme envers ces commerçants qui sèment l’anarchie à bord.

Désormais, même les traversées au départ de Marseille ne semblent pas épargnées par les incivilités. Sur Facebook, le calvaire d’une famille qui a voyagé à bord du Badji Mokhtar qui opère la liaison Marseille- Alger est raconté.

« Bateau archi-comble. L’anarchie totale. Il y avait des matelas gonflables partout même les escaliers ont été squattés », affirme l’auteur du témoignage.

Algérie Ferries : témoignage d’une famille sur la traversée Marseille – Alger

Ayant réservé des billets en fauteuil, cette famille n’a pas trouvé de places. Il aura fallu payer pour avoir une couchette. « Aucune place en fauteuil disponible et pourtant elle avait une réservation en fauteuil. Vers 14h30 son mari a réussi à acheter une petite couchette de 2 lits sans toilettes pour presque 300 € », raconte une proche de la famille.

Cette dernière affirme que des passagers, dont des enfants, étaient assis à même le sol.

Cette description rappelle les scènes de chaos enregistrées sur la traversée Alicante – Oran à la reprise du trafic maritime international en octobre 2021.