Algérie : saisie de devises dans les bagages d’un passager venu de France
On ne le répétera jamais assez : ne pas déclarer ses devises lors d’un voyage de ou vers l’Algérie est une erreur à éviter.
En cas de contrôle douanier, la somme non déclarée sera saisie et des poursuites judiciaires peuvent être engagées par les Douanes si le montant transporté est important.
Un passager du vol Lille – Bejaïa vient de l’apprendre à ses dépens. Il s’est vu confisqué une importante somme en euro.
En Algérie, le transport de devises est soumis à une déclaration douanière au-delà d’un certain montant. Au départ d’Algérie, la déclaration est obligatoire pour tout montant égal ou supérieur à 1.000 euros (ou équivalent dans d’autres monnaies) pour les nationaux résidents et non-résidents et à 5.000 euros pour les étrangers, avec un maximum de 7500 €. Depuis jeudi dernier, les passagers n’ont plus le droit de transporter plus de 7500 € par an, quel que soit le nombre de voyages qu’ils effectuent.
Pour ceux qui voyagent vers l’Algérie, le montant à transporter n’est pas limité mais il doit être déclaré. La non-déclaration de devises est considérée comme un délit. Un passager d’un vol Lille – Bejaïa transportait 5500 € dissimulés dans ses bagages. Il n’a pas jugé utile de les déclarer. Or, les douaniers ont décidé de fouiller ses bagages.
Une somme en devises dissimulée dans les bagages
« Dans le cadre de l’exercice des fonctions de contrôle douanier du mouvement frontalier des voyageurs, les agents de l’Inspection principale de l’inspection des passagers à l’aéroport international de Bejaia « Abane Ramadhan (…) ont pu saisir une somme non autorisée de devises s’élevant à 5.500 euros, suite à l’inspection des bagages d’un voyageur arrivant vers le pays d’origine via un vol en provenance de l’aéroport de Lille, France », détaille la Douane dans un communiqué publié ce lundi 25 novembre.
« L’opération réalisée confirme la pleine mobilisation et la plus grande disponibilité des services des douanes algériennes dans la lutte contre la criminalité transfrontalière et dans la mise en œuvre de la législation et de la réglementation liées aux échanges et aux mouvements de capitaux à destination et en provenance de l’étranger », ajoute le communiqué.
Le texte ne précise pas la date de la saisie de la somme en devises ni la compagnie aérienne empruntée par le passager. Il n’indique pas si le passager mis en cause sera poursuivi en justice.