Les Algériens dans le top 5 des diplômés étrangers issus des écoles de commerce françaises

Cette année-là, les trois écoles qui ont accueilli le plus de ces étudiants originaires d’Algérie étaient des écoles parisiennes / HJBC - stock.adobe.com

En 2016, 193 étudiants algériens ont été diplômés d’une école de commerce française, révèle ce mercredi 21 février le site EducPros. Cette année-là, les trois écoles qui ont accueilli le plus de ces étudiants originaires d’Algérie étaient des écoles parisiennes. Il s’agissait de l’ISC Paris (18 étudiants), ESCP Europe (16 étudiants) et de l’ISTEC (15 étudiants).

Au-delà de la Chine (887 diplômés) et du Maroc (795 diplômés), qui sont les deux pays ayant fourni le plus d’étudiants étrangers à ces grandes écoles, les écoles de commerce françaises attirent en majorité les étudiants des pays de l’Union européenne et du Maghreb, indique le média. Ainsi l’Algérie se classe à la 5e position de ces pays pourvoyeurs de diplômés, derrière donc la Chine, le Maroc, l’Allemagne (331 diplômés), l’Italie (290 diplômés), mais devant l’Espagne (157 diplômés) et le Royaume-Uni (132 diplômés). Les États-Unis (126 diplômés) arrivent juste derrière au classement, ce qui est un signe positif pour ces écoles françaises au regard de la très grande réputation du
système américain.

Une formation reconnue et de qualité

Reconnues à l’international – quelques-unes de ces business schools françaises figurent dans le classement du Financial Times répertoriant les 100 meilleures écoles mondiales –, ces écoles de commerce made in France séduisent sans difficulté les étudiants non-européens en quête
d’expatriation et de formation de qualité, explique EducPros. Selon le média, la clé pour mettre la main sur ces étudiants étrangers serait de proposer des campus à l’international. À titre d’exemple, ESCP Europe possède six campus implantés dans six villes européennes (Paris, Berlin, Londres, Madrid, Turin, Varsovie), faisant d’elle l’école dont sont sortis le plus de diplômés étrangers en 2016, soit 445. Un autre élément décisif pour attirer ces profils venus d’ailleurs a été d’investir dans le recrutement de professeurs internationaux délivrant leurs cours en anglais, souligne le média.