Autorisation de sortie d’Algérie : le cri de détresse d’une malade entendu

Le drapeau de l'Algérie. (Image par : Maxim Grebeshkov / Adobe Stock)

Ils sont plus de 31 000 citoyens algériens à attendre une autorisation de sortie du territoire national pour pouvoir voyager.

Depuis plusieurs semaines, les demandeurs, pour différents motifs (études, soins, regroupement familial…), se heurtent à un refus presque systématique sur la plateforme numérique mise en place par le ministère de l’Intérieur, selon les témoignages.

Parmi les demandeurs en attente de la fameuse autorisation délivrée par les services du ministère de l’Intérieur, Nora Abbar. Gravement malade, elle doit subir une greffe de foie en Turquie.

Une intervention chirurgicale impossible en Algérie

Dans une vidéo partagée sur les réseaux sociaux, Nora apparaissait dans un état critique qui nécessite une prise en charge urgente à l’étranger, selon ses médecins algérien.

« L’intervention est indisponible actuellement en Algérie. Je vous prie de lui faciliter les démarches administratives pour se rendre à l’étranger », écrit le Professeur Nabil Debzi qui a suivi la patiente à Alger.

Paradoxalement, l’obstacle était d’ordre administratif puisque l’argent pour couvrir les frais de la greffe a été récolté grâce à une campagne de solidarité lancée sur les réseaux sociaux.

Soulagement sur les réseaux sociaux

Face à l’absence d’autorisation, les proches de la malade ont lancé un appel aux autorités. Et il a été entendu puisque la page Facebook Béjaïa Sois l’observateur vient d’annoncer la bonne nouvelle.

Nora Abbar a pu obtenir une autorisation de sortie du territoire national pour aller subir une greffe de foie en Turquie. Elle devrait voyager à bord d’un vol de la Turkish Airlines au départ d’Alger.

Originaire de la Daïra de Seddouk à Béjaïa, Nora Abbar est âgée de 53 ans. Elle est maman de trois enfants. Sur les commentaires, les internautes sont soulagés d’apprendre la bonne nouvelle.

Il faut dire que son cas avait suscité beaucoup de solidarité sur la toile. Comme Nora, beaucoup d’Algériens dépendent de l’autorisation de sortie du territoire national pour poursuivre leur traitement à l’étranger.