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Avion : pourquoi certains atterrissages sont brusques

Avion : pourquoi certains atterrissages sont brusques

Par Romolo Tavani / Adobe Stok

Il arrive régulièrement qu’un vol subisse un atterrissage brutal et brusque, qui se présente sans avertissement préalable. Ceci peut être dû à une variété de raisons et, en règle générale, il y a peu de soucis à se faire, explique, ce dimanche 28 février, le site spécialisé Simple Flying dans un article consacré à ce sujet.

Un atterrissage brutal peut être dû simplement à une erreur du pilote, à une descente trop rapide ou à un évasement insuffisant. Il peut y avoir également des problèmes mécaniques avec l’avion, comme cela s’est produit récemment avec un avion A380 de Singapore Airlines volant à Delhi.

La raison la plus fréquente provoquant un atterrissage brutal d’un avion est son taux de descente vers la piste. Normalement, le taux de descente à l’atterrissage pour la plupart des appareils se situe à environ 2 à 3 pieds par seconde.

Cependant, les avions peuvent atterrir en toute sécurité à une vitesse bien plus rapide, et le font souvent. Or, plus la vitesse de descente est rapide, plus l’atterrissage est « brusque » ou comme disent les pilotes, « ferme » ou « positif ».

Atterrissage brutal : un choix volontaire des pilotes

Le constructeur d’avion Boeing explique ainsi que ses appareils peuvent effectuer un atterrissage avec un taux de descente maximal de 10 pieds par seconde pour le Boeing 737, précisant qu’un atterrissage devient brutal lorsque le taux de descente dépasse les 4 pieds par seconde.

Bien souvent, les atterrissages brusques sont effectués volontairement par les pilotes, explique la même source. Il est en effet plus sûr pour les avions, notamment les plus lourds, d’atterrir rapidement, laissant ainsi plus de distance sur la piste pour freiner ou gérer tout problème apparaissant durant l’atterrissage.

Une descente rapide de l’avion permet ainsi de minimiser l’utilisation de la piste, permettant d’atterrir plus rapidement et également quitter la piste plus tôt. Ceci est d’une grande importance dans les aéroports très fréquentés avec des atterrissages non-stop, explique Simple Flying.

L’influence de la météo

La météo affecte elle aussi les conditions d’atterrissage. Si la piste est mouillée, glissante ou verglacée, il est normal de faire un atterrissage brutal qui permet de réduire les risques de dérapage ou d’aquaplanage qui ferait patiner les pneus plus rapidement. Dans des conditions brumeuses ou même sombres, il peut être plus difficile de juger visuellement les distances. Dans ce cas, un atterrissage plus ferme peut également être plus sûr.

Enfin, il arrive également parfois où c’est la façon dont la piste est conçue qui entraîne un atterrissage brutal. Une piste de courte distance permet ainsi un atterrissage rapide avec un flottement nul ou minimal. L’aéroport de London City ne dispose par exemple que d’une piste de 1300 mètres de long, rendant nécessaire d’atterrir rapidement et avoir un maximum de distance pour freiner.

Il y a aussi des moments où la conception de la piste peut forcer un atterrissage plus dur. Une piste courte permet un atterrissage rapide, avec un flottement nul / minimal important. L’aéroport de London City, par exemple, a une piste de seulement 1 300 mètres de long, il est donc important d’atterrir tôt et d’avoir la distance maximale pour s’arrêter. L’aéroport national Reagan (DCA) a une piste d’atterrissage courte similaire.

Il existe également d’autres pistes en pente ascendante ou descendante, comme à Naples, en Italie. Cela peut rendre difficile tout évasement pendant l’atterrissage, poussant l’avion à atterrir de manière généralement brusque.

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