Avion : un pilote révèle comment savoir si les turbulences seront fortes

(Photo par ververidis / Adobe Stock)

Les turbulences ne représentent aucun danger sur l’avion, mais peuvent être très dangereuses pour les passagers.

Il est donc préférable de s’y préparer en attachant sa ceinture de sécurité et rangeant sa tablette. Mais comment peut-on savoir que l’avion est sur le point de traverser une zone de violentes turbulences ?

Lorsqu’un avion de ligne traverse une zone de turbulences, les passagers, notamment ceux qui n’y sont pas habitués, ont toujours la peur au ventre. Toutefois, les professionnels du domaine ne cessent de le répéter : cela ne constitue aucun risque de crash ou de graves répercussions sur l’appareil.

Cependant, les passagers n’ayant pas leurs ceintures de sécurité attachées encourent un réel danger, notamment dans le cas de violentes turbulences. Les objets éparpillés autour ou sur les sièges peuvent aussi voler dans tous les sens, ce qui risque de blesser les occupants de la cabine.

Un pilote de ligne de British Airways, cité ce mercredi 25 janvier par The Sun a révélé comment les passagers peuvent savoir si les turbulences vont être fortes pendant un vol.

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Comment peut-on savoir si l’avion va traverser de violentes turbulences ?

En réponse à une question d’un internaute à ce propos, Dave Wallsworth qui a accumulé une trentaine d’année en aviation, a expliqué qu’une « turbulence est jugée grave lorsque nous devons demander aux passagers de s’asseoir et d’attacher leur ceinture ».

Et ce qui est encore pire, « c’est lorsque nous devons demander à l’équipage de faire de même », a-t-il ajouté. Ainsi, si vous êtes à bord d’un avion et que vous assistez à ces deux cas de figure, sachez que vous allez être fortement secoués et que vous devez garder votre ceinture bien attachée.

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Dans le cas de turbulences légères, l’équipage se contente seulement d’allumer le voyant de la ceinture de sécurité, demandant aux passagers de s’attacher.

Par ailleurs, le pilote affirme qu’il préfère « être honnête avec les passagers » quand il s’agit de turbulences, en leur disant si elles vont être violentes, et ce, afin qu’ils « ne soient pas surpris et sachent aussi que nous nous y attendons ».

De plus, précise qu’il est « toujours plus préoccupé par le bien-être des passagers et de l’équipage que par l’avion lui-même, car tout ira bien ».