Avion : une hôtesse de l’air raconte ses « expériences dégoutantes »

Photo par M Stocker / Adobe Stock

Contrairement à ce que l’on peut croire, le métier de l’hôtesse de l’air n’est pas uniquement ce travail de rêve où l’on peut parcourir le monde. Une ancienne agente de bord a dévoilé les choses les plus dégoutantes qu’elle a vues pendant ses années de service.

Dans un livre intitulé “Diary of A Flight Attendant” ou Journal d’une hôtesse de l’air, Marika Mikusova, a rassemblé des extraits de son journal intime rédigés pendant cinq ans, alors qu’elle travaillait pour une « compagnie aérienne de luxe ».

Ce livre est un regard sur les coulisses de ce qu’est réellement le travail à 38.000 pieds d’altitude. Dans cette sélection d’extraits rapportée ce dimanche 7 mai par le journal Mirror, elle a levé le voile sur les choses les plus répugnantes perpétrées par des passagers dans les avions.

Les pieds malodorants

Marika affirme qu’il n’y a pratiquement pas de vols sans pieds malodorants et se souvient d’un vol en particulier durant lequel un passager s’est déchaussé et a étendu ses jambes dans l’allée « de telle sorte que ses orteils apparaissaient de la cuisine ».

L’odeur qui s’en dégageait, dit-elle, était celle d’un « fromage assez rassis ». Pour y remédier, son collègue a vaporisé du parfum sur la moquette à l’extérieur de la cuisine.

Des sacs d’urine sur le sol

L’ancienne hôtesse de l’air raconte que sur l’un de ses vols, « trois passagers turcs que l’équipage soupçonnait d’avoir volé du parfum dans le chariot hors taxes ont été obligés à rester dans leurs sièges pendant tout le vol ».

Mais à l’atterrissage de l’avion, elle a fait une découverte dégoutante dans leurs sièges. Du moment qu’ils ne pouvaient pas quitter leurs places pour aller aux toilettes, ils ont « laissé un sac plein d’urine sur le sol ».

Tâches d’urines ou de sang recouvertes 

Marika raconte que lorsque les agents d’entretien sont pressés, ils se contentent juste de recouvrir les taches ou les zones humides. « Parfois, ils ne font que couvrir les taches de sang ou d’urine sur le siège avec une couverture », a-t-elle témoigné.

Ainsi, c’est le passager qui est censé s’asseoir sur le siège qui en sera la victime. Toutefois, elle assure que la faute n’est pas toujours celle des agents d’entretien, car leurs superviseurs leur mettent souvent la pression pour finir le nettoyage tôt.

Le passager qui s’est essuyé les aisselles avec la serviette

Sur les vols indiens, Marika explique que les passagers utilisent les serviettes chaudes pour s’essuyer la plante des pieds. Sur un vol, un passager est monté d’un cran.

« Alors que je ramassais les serviettes usagées, il m’a arrêté d’un signe de l’index et il s’est essuyé soigneusement les aisselles avec la serviette et me l’a tendue avec deux doigts, visiblement dégoûté ».

Des « cadeaux-couches » surprises

L’hôtesse de l’air se souvient d’une passagère qui changeait la couche de son bébé à sa place pendant le vol, juste avant le service des repas. « J’ai essayé de lui faire comprendre que ce n’est pas agréable pour les autres passagers ».

La dame s’est contentée de sourire en lui répondant : « Ce n’est pas grave, j’ai fini de toute façon ». Mais à la fin du vol, l’hôtesse de l’air découvre les couches usagées sous le siège de la passagère. Marika ajoute que « les parents laissent aussi des couches usagées dans les poches des sièges ».

Une vérité répugnante sur les agents d’entretien

L’hôtesse de l’air affirme dans son livre avoir déjà vu un agent d’entretien essuyer la surface de la cuisine « avec le même chiffon qu’il venait d’utiliser pour essuyer le sol des toilettes ». Elle ajoute : « J’ai vu cela tellement de fois que je ne suis pas du tout surprise ».

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