Sur les réseaux sociaux, la polémique concernant les prix élevés des billets d’avion vers l’Algérie a redoublé en intensité ces derniers jours
Il est vrai que les prix ont connu une flambée importante depuis début février surtout au départ de la France. Le nombre insuffisant de vols est mis en cause. Une augmentation significative des vols, voire un retour aux niveaux d’avant la crise, est devenue une urgence pour réguler le marché et faire baisser les prix.
En plus des prix des billets, les Algériens établis à l’étranger notamment en France, déboursent d’autres frais dans le cadre de leur voyage.
En effet, pour voyager vers l’Algérie, il faut prévoir les frais de déplacements vers l’aéroport de départ en France. Avec le régime partiel en vigueur depuis juin, seuls quelques aéroports français sont concernés par les vols vers l’Algérie : Paris, Marseille, Lyon, Lille, Bordeaux et Montpellier.
Ce n’est pas toujours évident pour ceux qui habitent loin de ces villes. Au prix des billets et frais de transports, il faut prévoir les prix des tests PCR. Dans un témoignage sur Facebook, un voyageur algérien a résumé les frais pour son voyage entre l’Espagne et l’Algérie.
Le test PCR qu’il a effectué pour entrer au pays lui a coûté 100 euros. À cela, il a fallu ajouter l’excédent bagage qu’il a payé 100 euros également et les billets à 900 euros, selon les affirmations de l’auteur du témoignage qui a publié les factures des différentes dépenses.
À l’arrivée en Algérie, il a dû payer 10 euros pour le test antigénique comme l’exige le protocole sanitaire en vigueur.
Un voyage à 1110 € au total pour un aller simple. À ce prix, beaucoup d’Algériens établis à l’étranger font l’impasse sur les séjours en Algérie en raison des prix excessifs.
