Cadavres dans l’avion Air Algérie : les sanctions tombent

Photo par Mindaugas-Dulinskas / Adobe Stock

Comme il fallait s’attendre, le drame des deux jeunes retrouvés morts dans le train d’atterrissage d’un avion d’Air Algérie n’allait pas rester sans conséquence.

Les premières sanctions viennent de tomber. Pratiquement tous les hauts responsables de la direction générale de la sûreté nationale au niveau de la police des frontières et de l’aéroport d’Alger viennent d’être purement et simplement limogés de leurs postes ce mardi 7 juin, rapporte El Hayat TV.

Le premier à être concerné par cette décision est le directeur général de la police des frontières qui a été démis de ses fonctions en compagnie de son adjoint.

Le responsable de la police des frontières à l’aéroport d’Alger est lui aussi limogé. C’est également le cas pour les responsables de la brigade de la sécurité des avions et celle de la sécurité et du contrôle.

Jeunes morts dans un avion Air Algérie : d’autres sanctions pourraient suivre

L’officier du commissariat de l’aéroport d’Alger est également concerné par cette vague de limogeage qui a emporté le responsable de la sécurité de la piste dans l’enceinte aéroportuaire.

Le fait que les deux jeunes décédés dans l’avion d’Air Algérie aient pu s’introduire aussi facilement jusqu’à grimper dans le train d’atterrissage de l’appareil n’aurait pas pu se faire sans des défaillances du cordon sécuritaire à l’aéroport d’Alger.

D’autres décisions qui concernent des dirigeants de la SGSIA, société gérante de l’aéroport d’Alger pourraient tomber dans la foulée, apprend-on de bonnes sources. Cette dernière avait été avertie de l’existence de zones de l’aéroport qui étaient mal clôturées, dont pourraient profiter des candidats au voyage clandestin notamment après l’incident de l’aéroport de Constantine en mars dernier.

Des responsables d’Air Algérie pourraient également faire les frais de ce drame pour négligence, confient nos sources à l’aéroport d’Alger.