Olivier Graton, chef québécois, explore les saveurs du monde entier, et cette fois, c’est l’Algérie qui l’a conquis !
Dans sa dernière vidéo sur les réseaux sociaux, le chef cuisinier s’attaque à un monument algérien du Ramadan : la chorba frik.
Cette soupe traditionnelle et réconfortante est incontournable sur les tables pour la rupture du jeûne, et elle a visiblement séduit le chef.
La chorba frik algérienne aux mains d’un chef cuisinier québécois
@oli_graton CHORBA FRIK 🐑🍅🥣 Aujourd’hui je cuisine avec mon amie Sarah, un plat typique de l’Algérie, la Chorba frik! 🙌😋 Accompagnée avec des bourreks c’est juste EXCELLENT! @Sarah Akli 🎥🎞️ @edouardgingras #chorba #chorbafrik #algerie #ramadan #cuisine #cookin #soupe #miam #drole
Chef curieux, qui s’est notamment fait connaître en participant à la saison 12 de l’émission culinaire canadienne Chefs !, Olivier Graton est connu pour revisiter les spécialités culinaires venues d’ailleurs.
Il était donc inévitable qu’il s’initie à la cuisine algérienne, et pas avec n’importe quelle spécialité, mais avec un plat national qu’on ressort pour toutes les occasions : la chorba.
À ses côtés, Sarah Akli, une Algérienne Kabyle installée au Québec, l’aide à suivre les étapes essentielles pour réussir une chorba à l’algérienne.
« Aujourd’hui, je cuisine avec mon amie Sarah un plat typique de l’Algérie, la chorba frik ! », annonce le chef dans une récente vidéo sur ses réseaux sociaux.
Devant lui, s’étalent les différents ingrédients qui vont composer sa fameuse soupe, précisément la version « traditionnelle de ma maman Fatima », indique Sarah :
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De l’agneau
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Un oignon
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Deux tomates
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Une courgette
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Des pois chiches
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Sel, poivre, cannelle et Ras el Hanout
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Du concentré de tomate
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Un litre de bouillon de poulet
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Du frik (blé vert concassé)
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Coriandre et menthe
Le déroulement consiste à faire dorer la viande d’agneau, y ajouter l’oignon haché, la tomate en sauce, la courgette et les épices, puis le reste.
« Accompagnée avec des boureks, c’est juste excellent ! »
Après quelques minutes de cuisson, le chef Olivier Graton et sa comparse Sarah Akli incorporent les pois chiches, le bouillon et le frik, que Sarah va comparer au boulghour, ce qui n’est pas tout à fait correct.
Si le boulgour est du blé dur sans son qui peut être entier ou concassé, le frik (frikeh) est plutôt du blé dur vert, donc cueilli avant sa maturité. Il est débarrassé du son avant d’être légèrement brûlé, ce qui lui confère un goût fumé très apprécié.
Pendant que la chorba mijote, ils vont s’attaquer au bourek, autre spécialité algérienne emblématique du Ramadan et quasi indissociable de la chorba.
« Pour cela, il nous faut de la pomme de terre en purée, de la viande hachée avec beaucoup d’oignons, et on y ajoute du fromage », énumère Sarah.
Elle explique au chef qu’il faut rouler les diouls (feuilles de brick) « comme si on faisait des rouleaux de printemps ».
Une fois le bourek bien doré à la poêle et la chorba fin prête avec les derniers ajouts de coriandre et menthe hachés, il est temps de passer à la dégustation.
« On transfère d’abord la chorba dans une soupière algérienne (marmite artisanale en terre cuite) », décrit Sarah, tandis que le chef s’exclame : « Qu’est-ce que ça sent bon ! ». Il ajoute en légende : « Accompagnée avec des boureks, c’est juste excellent ! ».
Un avis que semble partager les internautes : ils sont plus de 1.400 à applaudir le travail du chef sur TikTok et Instagram.