Des Algériens toujours bloqués à Roissy, d’autres autorisés à voyager

Par Rawpixel.com / Adobe Stock

Le calvaire des familles bloquées depuis le 26 février dernier au terminal 2 E de l’aéroport de Roissy Charles de Gaulle se poursuit. Empêchées d’embarquer à bord des vols d’Air Algérie, elles campent dans l’aéroport depuis le 26 février dernier.

Les 27 personnes, dont des femmes, des enfants et des personnes âgées, refusent un remboursement de leurs billets. Ils attendent une réponse de la part d’Air Algérie et du consulat d’Algérie à Paris concernant leur rapatriement en Algérie.

La situation devient intenable

Les nerfs commencent à lâcher. Un des voyageurs, un sexagénaire a été victime d’un malaise qui a nécessité son transfert vers un hôpital parisien où il doit rester en observation pendant une semaine, selon le témoignage d’un autre voyageur, diffusé par vidéo.

Sur des photos, on voit les urgentistes emmener le passager souffrant. « Il ne souffrait d’aucune maladie, c’est dû au stress engendré par notre situation », a confié un médecin algérien établi en Angleterre qui fait partie des passagers bloqués depuis le 26 février dernier.

Le médecin nous a révélé que plusieurs passagers se trouvent dans une situation d’extrême tension. « Il y a eu des tentatives de suicide », affirme-t-il.

Des Algériens autorisés à rentrer avec Air France

Au même moment où ces familles attendent un geste des autorités pour pouvoir regagner le territoire national, d’autres Algériens ont été autorisés à rentrer au pays à bord du vol d’Air France opéré également à partir du terminal 2 E de l’aéroport de Paris Charles de Gaulle.

Sur une vidéo filmée par un des passagers bloqués, on voit le déroulement de l’enregistrement de ressortissants algériens en partance à bord du vol Air France à destination d’Alger. Un des passagers d’Air Algérie explique que c’est pour assister à l’enterrement d’un proche.

À rappeler que depuis le 1er mars dernier, les vols entrants vers l’Algérie sont suspendus pour une durée d’un mois. Seuls les vols au départ de l’aéroport d’Alger sont autorisés par les pouvoirs publics.