Emirates paye 12 600 $ à un passager pour une raison insolite

L’influenceuse brésilienne affirme que la sécurité de l'aéroport l'a arrêtée. (Photo par Surachetsh / Adobe Stock)

La première classe est la classe la plus prestigieuse et la plus confortable dans les avions des compagnies aériennes. Mais cela n’empêche visiblement pas les passagers de se plaindre à propos de ses services, pourtant censés être luxueux et haut de gamme.

Généralement située à l’avant de l’avion, la première classe est composée de seulement quelques fauteuils confortables et de grand luxe. Ces sièges sont généralement inclinables à 180°, permettant aux passagers de s’allonger pour dormir.

De plus, le service dans la première classe est de haute qualité et il commence déjà à l’arrivée du passager à l’aéroport. Mais autant de luxe et de confort a tout de même un prix : un vol long-courrier en première classe coûte entre 5 000 et 10 000 euros en fonction des compagnies aériennes et des trajets.

Déçu par les services en première classe, un passager porte plainte contre Emirates

Un passager néo-zélandais, chirurgien de profession, et sa compagne ont payé 13 000 dollars pour leur vol en première classe avec la compagnie aérienne Emirates, au départ d’Auckland en Nouvelle-Zélande vers Londres au Royaume-Uni.

Toutefois, Dr Mark Morgan a été si peu impressionné par son expérience et a affirmé que la compagnie aérienne l’avait induit en erreur avec sa publicité à propos de la première classe. Il a décidé de saisir la justice contre Emirates, selon le journal anglais Daily Mail.

Selon lui, la publicité de la compagnie promettait des sièges en cuir lisse et inclinables. Mais la réalité n’était pas à la hauteur de ses attentes et que lui et sa compagne avaient été contraints de s’asseoir sur des fauteuils « usés ». Le système de divertissement défectueux figurait également parmi ses plaintes.

Pour se défendre, Emirates a affirmé que sa publicité comprenait des petites caractéristiques pour donner une idée générale sur l’expérience de la première classe. De plus, la publicité ne garantit pas que toutes ces caractéristiques soient forcément disponibles dans tous les avions.

La justice ordonne Emirates de payer 12 600 dollars au passager mécontent

La compagnie aérienne a également ajouté qu’elle ne pouvait pas non plus garantir les divertissements à bord, les repas ou tous les services annoncés dans la pub. Elle reconnait que les services annoncés peuvent « avoir un certain degré de flexibilité lorsqu’elle rencontre des complexités lors de voyages aériens transfrontaliers ».

Le tribunal de litige a rendu son verdict à la faveur de Mark Morgan et a ordonné à Emirates de l’indemniser. En application de la décision de justice, le passager a reçu la somme de 12 600 dollars après son expérience décevante à bord de l’avion d’Emirates.

Ce dernier estime que « la communication marketing d’Emirates avait pour but d’éloigner les clients néo-zélandais des autres compagnies aériennes pour qu’ils achètent auprès d’elle un service qui n’existe même pas ».

Après la décision de justice en sa faveur, il espère « que son affaire créerait un précédent qui inciterait d’autres passagers mécontents à porter plainte ». Pour lui, la compagnie doit être claire dans ce qu’elle promet à ses voyageurs.

À la lumière de son affaire, Dr Morgan pense qu’il pourrait y avoir des milliers de passagers en Nouvelle-Zélande qui ont été affectés et qui pourraient faire la même réclamation.

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