En vidéo : impressionnant atterrissage d’un avion de Ryanair

Photo : avion d'un avion Ryanair (de Pixabay)

L’atterrissage d’avions est l’une des opérations les plus délicates lors d’un vol. En hiver, les conditions climatiques rendent cette approche encore plus difficile, autant pour les pilotes de ligne que pour les passagers.

Dans certains aéroports, l’exercice d’atterrissage est plus difficile que dans d’autres. C’est le cas à Madère, un archipel portugais composé de quatre îles situées au large de la côte nord-ouest de l’Afrique. L’aéroport de Funchal figure dans le top 10 des aéroports les plus dangereux au monde.

Souvent, les atterrissages dans cet aéroport représentent un véritable défi pour les pilotes. L’ile montagneuse dans laquelle est situé l’aéroport est constamment exposée à des vents violents. Ainsi, la plupart des atterrissages sont souvent mouvementés et impressionnants.

En effet, les vidéos d’atterrissage dans l’aéroport de Madère, partagées sur les réseaux sociaux, sont impressionnantes. En amorçant leurs approches vers la piste, on voit les imposants appareils chargés de passagers qui se balancent dans les aires, tentant d’atteindre la terre ferme sans encombre.

Aéroport de Madère : difficile atterrissage d’un avion de Ryanair

Un avion de la compagnie Ryanair en a fait l’expérience, vendredi 7 octobre. Dans une vidéo publiée le jour même sur Twitter, filmée à partir de l’ile, on peut voir clairement les difficultés rencontrées par le commandant de bord pour atterrir à Madère.

De loin, on peut suivre l’approche délicate du Boeing 737 de la compagnie aérienne à bas prix irlandaise. L’imposant appareil déambulait comme une plume sous l’effet des rafales qui caractérisent l’ile, notamment en cette période de l’automne.

Entre temps, le pilote de ligne multipliait les tentatives de redressement de son avion pour pouvoir finaliser l’atterrissage et ramener ses passagers à bon port sains et saufs. On n’ose même pas imaginer l’état psychologique des occupants de l’avion qui devraient avoir des sueurs froides et la peur au ventre.

Au final, plus de peur que de mal, car les pilotes qui effectuent des vols dans cet aéroport sont tous habitués à ce genre de situation. L’avion a pu atteindre la piste et a pu se poser sur le tarmac contre vents et marées.