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Quatre ressortissants algériens, en situation irrégulière en Espagne, ont été arrêtés et placés en détention provisoire au Nord du pays pour de graves accusations de viol et de vol sur une étudiante.

Présentés devant le juge jeudi 30 octobre dernier, ces migrants algériens ont nié leur implication dans l’agression. Mais le juge a conclu à l’existence de « contradictions » dans leurs déclarations, rapportent plusieurs médias ce samedi 1er novembre.

Des Algériens accusés de viol et de vol sur une étudiante

Les faits remontent à la semaine passée, selon le journal britannique, Express, qui a rapporté l’information.

Ce groupe de migrants d’origine algérienne est soupçonné d’avoir violé et volé une étudiante, retrouvée abandonnée et « semi-consciente » sur un sentier dans un parc de la ville de Pampelune, au Nord de l’Espagne.

Lors de l’audition par la justice, il a été révélé que ces individus vivaient dans des tentes installées illégalement dans le parc, après avoir refusé les ordres d’expulsion prononcés à leur encontre par les autorités espagnoles.

L’enquête menée sur l’agression de l’étudiante a permis de découvrir le téléphone et les sous-vêtements de la victime dans le campement qu’ils occupaient et qui a été par la suite démantelé par la police locale.

Les quatre Algériens placés en détention provisoire

Après avoir découvert les effets personnels de la victime, qui, au moment des faits, rentrait chez elle d’une soirée, la police a conclu à une agression sexuelle suivie d’un vol et a lancé une chasse à l’homme pour retrouver les agresseurs.

Le juge a également révélé que le sac contenant le téléphone portable et le porte-monnaie de l’étudiante avait disparu, ainsi que ses sous-vêtements.

Sur la base des rapports hospitaliers, le juge d’instruction a confirmé qu’elle avait été victime d’un « rapport sexuel non consensuel », dans l’attente des résultats des tests ADN qui permettront de confirmer ou d’infirmer l’implication des quatre accusés.

Les téléphones portables des suspects ont également été saisis afin que la police puisse les analyser pour voir s’ils ont enregistré des conversations compromettantes. L’un des individus placés en détention préventive aurait un casier judiciaire, mais pas pour des crimes sexuels.

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