Étudier en Turquie pour les Algériens : tout ce qu’il faut savoir

Drapeau de la Turquie. Par enginakyurt. AdobeStock

De plus en plus d’Algériens souhaitent poursuivre leurs études en Turquie. En plus d’être une destination financièrement plus accessible que l’Europe, la Turquie offre des formations de qualité. Des universités de ce pays sont entrées dans le classement des 400 premières universités au monde. Les démarches diffèrent selon que vous souhaitiez intégrer une université étatique ou privée.

Les universités privées 

L’inscription à ces universités se fait en ligne sur le site de chaque université. Les frais de scolarité varient entre 3000 $ et 20 000 $ et le programme d’étude est le plus souvent en anglais. Une attestation certifiée confirmant votre niveau en anglais est nécessaire (l’IELT par exemple). Par ailleurs, certains établissements de grande renommée exigent des tests supplémentaires et des critères spécifiques pour être accepté.

Les universités publiques 

Dans les universités publiques, les frais sont nettement moins importants : de 100 à 1000 $. Pour les inscriptions, la démarche est également différente de celle des universités privées.

• Les examens d’entrées : chaque niveau d’étude a ses propres tests à passer.
• Pour accéder aux études de premier cycle (l’équivalent de la licence en Algérie), il faut passer le yös, un examen propre à chaque université. Ce dernier peut être passé soit en Turquie directement, soit en Algérie (le lieu exact à Alger sera précisé dans la convocation envoyée par l’université), soit en ligne (ce qui est très avantageux pendant la crise sanitaire liée au covid-19).
• Les frais d’inscription pour passer cet examen peuvent aller de 60 $ à 400 $. Les résultats de certains yös sont acceptés par plusieurs autres universités, par exemple, l’IÜYOS d’Istanbul est accepté par 81 universités différentes.

https://yos.istanbul.edu.tr/fr/content/candidature/proc%C3%A9dures-de-candidature

L’inscription se fait sur le site officiel de l’université dans laquelle vous souhaitez étudier, excepté pour le yös en ligne (IOIS-YÖS) qui est organisé par l’insitute of international students : https://www.iois.org.tr/yos-aday-basvuru-formu-umid6213.html (Vérifiez bien que l’université dans laquelle vous souhaitez étudier figure parmi celles qui acceptent ce yös).

Afin de bien préparer cette épreuve, les tests des années précédentes sont disponibles en ligne. Mais il y a aussi des instituts spécialisés qui proposent aux candidats une année préparatoire.

Il est possible d’obtenir un visa après s’être inscrit dans ce genre d’institut. Parmi eux, on retrouve l’académie El Khawarizmi qui assure les cours de plusieurs examens, le logement ainsi que plusieurs autres services.

Pour plus de détails, voici le lien de ce centre : https://www.study-in-istanbul.com/%d8%af%d9%88%d8%b1%d8%a9-%d9%8a%d9%88%d8%b3-%d8%b3%d8%a7%d8%aa-%d8%aa%d9%88%d9%85%d8%b1-%d8%ac%d8%af%d9%8a%d8%af%d8%a9-%d8%a8%d8%aa%d8%a7%d8%b1%d9%8a%d8%ae-12-12-2020/

Il y a aussi le SAT, un examen qui pourrait être demandé à la place du yös. Pour le passer en Algérie, il suffit de s’inscrire sur le site de College Board : https://collegereadiness.collegeboard.org/sat/register/find-test-centers

Le choix de la spécialité se fera en fonction du résultat de ces concours. La moyenne du bac Algérien n’ayant pas une très grande importance, ni la branche étudiée au lycée. Il est possible, par exemple, d’accéder à des études médicales avec une note supérieure à 90/100 obtenue à l’examen du yös et ce même avec un bac Algérien littéraire.

Néanmoins, si deux candidats ont eu le même score élevé au concours et qu’il n’y a plus qu’une seule place disponible, l’université tranchera entre eux selon leur bac, ce dernier est donc un critère de sélection secondaire.

Il est à noter que chaque université réserve un nombre précis de sièges pour chaque nationalité.

• Pour pouvoir faire des études de 2^e ou 3^e cycle, il faut passer d’autres examens qui peuvent différer d’une université à une autre.
• Les examens de langues : une fois que vous êtes admis, il est nécessaire que vous obteniez une attestation de langue certifiée par l’établissement qui vous a accepté. Deux cas sont possibles ; soit vous maîtrisez d’emblée la langue et vous passez un test directement, soit l’université vous accorde une année pour apprendre la langue avant de passer l’épreuve (le mieux serait de vous inscrire dans un programme d’étude proposé par l’université elle-même). Dans le second cas, vous devrez vous acquitter de 120 dollars environ pour chaque niveau.

Afin de ne pas perdre une année, il est conseillé de se préparer pour les examens de langues en même temps que les examens d’entrée (yös, ales, gre…). C’est ce que propose l’institut Al Khawarizmi par exemple.

Les examens de langues varient selon le cycle d’étude. On retrouve l’IELT, le TOMER, le YDS, etc.

Avant et après avoir passé les examens requis par chaque établissement (privé ou étatique), il y a plusieurs documents à réunir, spécifiés par chaque université. Cela concerne surtout les diplômes (Bac, Licence, Master) et leur équivalence, les relevés de notes, des documents personnels (extrait de naissance, résidence, passeport, etc.) et des photos d’identité.

Avec la pandémie du Covid-19, il vous sera parfois difficile d’obtenir ou d’envoyer certains documents car il faudra être sur place en Turquie. Pour cela, certains instituts comme Al Khawarizmi ou des ONG peuvent vous aider dans votre démarche d’inscription en transmettant vos documents jusqu’à l’université par exemple.

Parmi ces ONG, il y a l’International Student Services Association « l’ISSA » ; vous pouvez remplir leur formulaire de pré-inscription en cliquant sur le lien : https://issa.org.tr/fr/preference-consultancy-fr/?fbclid=IwAR0_gE_cy64hwUu1tdPnvDQNKCXuUQBkX59MBihO9_fh6f5SXZY_zJy8-b0#

Visa étudiant 

Quand vous recevrez une lettre d’acceptation de l’université de votre choix, vous pourrez entamer la demande d’un visa étudiant pour la Turquie. Les documents nécessaires sont précisés sur le site de Gateway Management Logistics INC : https://gatewayglobe.com/fr/algeria/message-du-president-du-conseil-d-administration