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Fermeture des frontières algériennes : « Heureusement pour nous… »
Après une accalmie de plusieurs semaines, les cas de contaminations au Covid 19 sont repartis à la hausse ces derniers jours en Algérie.
À cette hausse, s’ajoute l’explosion des cas des variants britannique et nigérian enregistrés ces dernières semaines, selon les chiffres fournis par l’institut Pasteur d’Algérie.
Désormais, les spécialistes et les autorités redoutent une troisième vague de coronavirus. Parmi les mesures annoncées, le maintien de la fermeture des frontières aériennes, maritimes et terrestres de l’Algérie. Une mesure soutenue par les spécialistes.
Difficile de fermer hermétiquement les frontières
« Heureusement pour nous, les frontières ont été maintenues fermées quand les variants du covid-19 sont apparus. Quand l’Institut Pasteur d’Algérie a détecté les premiers variants, nous étions dans un état de fermeture qui a, à mon avis empêché que le variant se diffuse plus rapidement qu’il ne l’est maintenant », a expliqué Fawzi Derar, directeur général de l’Institut Pasteur d’Algérie, mercredi 28 avril, sur les ondes de la Chaîne 3 de la radio nationale.
Dr Derrar a mis en garde contre une probable troisième vague qui risque d’être plus difficile à contenir au vu de la progression spectaculaire des variants.
Il a expliqué ne pas savoir avec exactitude comment les variants sont entrés en Algérie alors que les frontières sont fermées, mais il concède quand même qu’il est « très difficile d’avoir une fermeture hermétique à 100 % des frontières ».
Les frontières restent fermées
Avec une frontière fermée depuis mars 2020 et un trafic aérien réduit aux seuls vols spéciaux des compagnies aériennes étrangères, l’Algérie a opté pour une stratégie ultra défensive contre le virus.
Pour les autorités et les experts, c’est une stratégie qui s’est avérée payante et qu’il faudrait maintenir pour espérer rouvrir quand les conditions le permettront et quand la situation sanitaire s’améliorera en Europe.
Or, avec le retard enregistré dans la vaccination, il n’est pas certain qu’une réouverture des frontières sera possible même en cas de stabilisation de la situation ailleurs. Avec l’équivalent 0.17 % de sa population qui est vaccinée pour le moment, l’Algérie est à la traîne sur ce registre particulier et risque fort d’être pénalisée si elle ne rattrape pas son retard.