France : pas d’inscription pour des étudiants algériens arrivés en retard

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Plusieurs universités françaises ont refusé d’inscrire des étudiants étrangers, dont des Algériens, car ils sont arrivés après les délais d’inscription.

Ils étaient censés arriver entre le 6 et le 21 septembre, mais à cause des restrictions aux frontières imposées par les mesures de lutte contre la pandémie, ces étudiants ont pris du retard.

Aucun chiffre n’est disponible sur l’ampleur de ces refus. En France, chaque université gère de manière autonome les questions de scolarité. Mais sur les réseaux sociaux, dans des groupes d’étudiants algériens, plusieurs témoignages font état de la même situation : un refus d’inscription pour cause d’arrivée en retard en France.

C’est le cas de cet étudiant inscrit à l’université de Paris Descartes :

Université de Lorraine : des étudiants algériens concernés

À l’université de Lorraine, ils sont neuf étudiants étrangers, dont des Algériens, à s’être vu refuser l’inscription, rapporte, vendredi 16 octobre, le média France 3. D’après une étudiante algérienne, c’est à cause de la crise sanitaire que l’ambassade de France a mis du temps à lui délivrer son visa. Elle n’a eu son visa que deux semaines après la date limite d’inscription, ce qui a engendré ce retard à son arrivée en France.

Un autre étudiant algérien a fait face au même problème. « J’ai eu mon visa le 14 septembre, une semaine après la date limite d’inscription. J’ai réservé un billet d’avion pour la date la plus proche. Je suis arrivé en France le 21 septembre 2020 », confie Hamid à Franceinfo.

L’université estime qu’ils ne pourront pas rattraper leur retard

Ces étudiants, qui ont traversé une longue période semée d’angoisse et d’incertitudes pour obtenir leur visa cette année, ont été informés, via des emails, par des responsables de l’université de Lorraine qu’il « n’était pas nécessaire de venir en France au-delà de la date limite ».

Mais ces étudiants ont espéré que l’université comprendrait leur situation, « vu la crise sanitaire, vu les restrictions de déplacement imposées par les gouvernements du monde entier pour lutter contre le Covid-19, on pensait que les responsables de l’université seraient compréhensifs. Malheureusement ce n’est pas le cas », explique une étudiante algérienne à Franceinfo.

Selon les responsables, ces étudiants algériens ne pourront pas rattraper le retard de quatre semaines de cours. « Ce n’est pas raisonnable d’accueillir des étudiants avec un retard si important », a déclaré la vice-présidente de l’université de Lorraine.