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France : une Algérienne accusée de mariage gris par sa belle-sœur

France : une Algérienne accusée de mariage gris par sa belle-sœur

Par Magnetu / Adobe Stock

À Reims, le mariage d’une Algérienne de 45 ans et d’un rémois de 53 ans a été contesté auprès de la justice après que la sœur du marié, également témoin du mariage, ait accusé la nouvelle femme de son frère d’avoir tout manigancé juste pour obtenir des papiers français, rapporte, ce dimanche 27 février, le journal local L’Union.

En effet, le mariage s’étant déroulé le 18 octobre 2019, le couple n’a pas coulé que des jours heureux. Persuadée que son frère faisait une erreur en épousant cette Algérienne, la sœur du marié a vite dénoncé ce mariage auprès des forces de l’ordre arguant que le couple faisait chambre à part.

Elle ajoute également que depuis les noces, la nouvelle mariée traité régulièrement son mari de “mongol”. Enfin, comme signalé précédemment, la sœur du marié était convaincue que ce mariage n’était motivé que par l’obtention des papiers français.

L’Algérienne accusée de s’être mariée pour obtenir les papiers

La mariée d’origine algérienne est accusée d’avoir épousé son conjoint dans le seul but d’obtenir les papiers français. Ce qui, au regard de la loi, s’appelle un mariage gris.

Ainsi, dans un mariage gris, l’un des époux trompe l’autre sur ses véritables sentiments et sur ses réelles intentions. Le mariage n’est en aucun cas motivé par le respect et l’amour, mais par la volonté d’obtenir de l’autre un avantage, en l’occurrence un titre de séjour ou la nationalité. On peut dès lors qualifier le mariage gris d’escroquerie.

Rappelons qu’il ne faut pas confondre le mariage gris avec le mariage blanc, dans lequel cette fois les deux époux sont solidairement complices et contractent mariage pour protéger l’un des deux. Néanmoins, ces deux mariages sont punis d’une peine d’amende et d’emprisonnement.

La justice française a rendu son verdict 

Malgré ces accusations, la justice estime que les charges retenues contre la mariée algérienne n’étaient pas suffisantes pour remettre en cause le mariage.

Par ailleurs, le procureur de la République a reconnu qu’il n’avait pas à juger de fautes morales déclarant : « Je ne suis pas convaincu qu’elle ait bien traité son mari mais nous ne la jugeons pas pour cela, seulement pour savoir si elle s’est mariée pour obtenir des papiers ».

Résultats des courses, lors du procès qui s’est déroulé ce mardi 22 février à Reims, l’Algérienne a été relaxée par le tribunal correctionnel. Pour sa part, le mari rémois, qui a quitté le domicile familial en novembre 2021, a vu son statut de victime non reconnu par la justice.

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