France : une Algérienne torturée par son mari qui a filmé la scène

Police française. (Par : Benshot | Adobe stock)

En France, un homme âgé de 33 ans a été placé en détention provisoire par le tribunal du Val-de-Marne, près de Paris, après des actes de tortures sur son épouse. En plus des sévices qu’il a fait subir à sa femme, le mis en cause a filmé la scène de torture qui a duré deux heures, selon le journal le Parisien.

« Les images sont atroces. Le type se filme en train de torturer sa femme tout en commentant ce qu’il fait. Rien que de voir ça, c’est un peu traumatisant. Je n’ose même pas imaginer dans quel état psychologique doit se retrouver la victime », assure une source proche du dossier citée par Le Parisien.

Elle a rejoint son mari dans le cadre du regroupement familial

La victime, une Algérienne de 30 ans, a rejoint son mari en septembre dernier dans le cadre d’un regroupement familial, indique la même source. Depuis cette date, on ignore ce qui a pu se passer entre les deux époux. Dans la nuit de vendredi et samedi, le mari en état d’ivresse a commencé à torturer sa femme à l’aide d’armes blanches tout en filmant son acte atroce.

Ce n’est que le lendemain que la victime a pu fuir la maison pour aller chez sa sœur dans l’Essonne. Lorsqu’elle se présente au commissariat, la victime a encore sur elle les traces de la nuit d’horreur qu’elle venait de vivre. Elle présentait de multiples lacérations sur les deux joues et sur les mains, un gonflement et une coupure au front, des blessures sur les cuisses, révèle la même source.

Le bourreau inconscient de la gravité de son acte

Après une journée de recherche, la police de Choisy-le-Roi arrive à localiser le bourreau fuyard qui est allé se cacher chez sa sœur. C’est après avoir défoncé la porte que les agents parviennent à interpeller l’époux tortionnaire.

Ce dernier ne prend pas conscience de la gravité de ses actes. Il demande à plusieurs reprises quand est ce qu’il va rentrer chez lui, selon une source proche du dossier citée par le Parisien. Selon ses proches, l’accusé a un casier judiciaire vierge.