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En France, le gouvernement a confirmé la mesure contenue dans le projet de budget déposé à l’Assemblée nationale, liée à la suppression des aides personnalisées au logement (APL) pour les étudiants étrangers, dont les Algériens.

Dans son projet de loi de finances 2026, le gouvernement français a indiqué que tous les étudiants étrangers sont actuellement éligibles à cette allocation. Dans l’optique de réduire les dépenses publiques, il entend mieux cibler les étudiants éligibles aux APL.

Le gouvernement français veut supprimer les APL pour les étudiants étrangers

Le projet de budget prévoit non seulement un gel des APL en 2026, comme plusieurs autres prestations sociales, mais aussi la suppression pure et simple de cette aide aux étudiants étrangers hors Union européenne et non boursiers.

Jeudi dernier, cette mesure a échappé à deux motions de censure. Selon le journal L’Indépendant, la mesure, proposée dans le projet de budget déposé à l’Assemblée nationale, a été confirmée par la porte-parole du gouvernement, Maud Bregeon, samedi 18 octobre. Mais il reste encore l’adoption par le Parlement pour son entrée en vigueur.

Selon le responsable, « cette suppression vise les étudiants hors Union européenne et non boursiers ». Et pour expliquer la décision du gouvernement, il ajoute : « lorsqu’un Français va étudier aux États-Unis ou en Chine, il n’a droit à rien. À l’heure où des efforts sont demandés aux Français, chacun peut comprendre cette mesure ».

Pour de nombreux étudiants étrangers, dont des Algériens, les aides personnalisées au logement (APL) constituent une aide importante, en raison notamment du fait qu’ils ne peuvent travailler que 964 heures par an maximum.

Les parlementaires appelés à supprimer l’article 67 du PLF

Selon l’association Fondation pour le Logement, « cette mesure est discriminante et injuste », soulignant dans un communiqué rendu public ce mardi 21 octobre qu’il s’agit de « l’écrasante majorité des étudiants étrangers qui perdraient leurs droits aux APL si l’article 67 du projet de loi de finances était adopté ».

L’organisation rappelle que les étudiants étrangers sont déjà confrontés à une grande précarité : isolement, frais d’inscription différenciés, difficultés financières, accès au logement compliqué, absence de solution de repli familiale…

La Fondation pour le Logement a pris l’initiative d’une pétition afin d’appeler les parlementaires à supprimer l’article 67 du PLF, aux côtés du Collectif des Associations pour le Logement, des associations et syndicats étudiants et de syndicats d’enseignants-chercheurs.

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