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Frontières, Air Algérie : les arguments du député Belmeddah

Frontières, Air Algérie : les arguments du député Belmeddah

Un avion de la compagnie aérienne nationale Air Algérie. (Par Mindaugas Dulinskas - stock.adobe.com)

Vous avez écrit au président Tebboune pour lui demander de rouvrir les frontières. A-t-il reçu votre lettre ?

Noureddine Belmeddah, député de l’émigration. J’avais promis à notre communauté de saisir par écrit le président de la République si la question de la réouverture des frontières n’est pas évoquée lors de la réunion du Conseil des ministres de dimanche. C’est ce qui s’est produit. La question n’a pas été abordée. J’ai donc écrit au président de la République, hier, au nom de notre communauté à l’étranger.

Air Algérie a effectué plus de 100 vols de rapatriements. Plus de 30.000 personnes ont été rapatriées depuis mars. Y a-t-il encore beaucoup de personnes à rapatrier ?

En tant qu’élus, nous représentons notre communauté à l’étranger. Nous disons que les membres de cette communauté ont le droit de voyager, de rentrer en Algérie pour voir leurs familles et leurs proches. Il y a également des Algériens qui ont la double nationalité mais qui résident en Algérie. J’ai exposé leur cas, en avril dernier, au Premier ministre. J’ai demandé à ce qu’ils puissent voyager dans les vols de rapatriement d’Air Algérie. Le gouvernement a accepté.

Mais il y a beaucoup de personnes qui trouvent l’attente trop longue. Cela fait six mois que les frontières sont fermées. Certains ont des enfants scolarisés en Algérie. D’autres sont rentrés en voiture et ils doivent les sortir d’Algérie pour regagner leurs pays de résidence.

Aujourd’hui, seules trois compagnies étrangères opèrent des vols de rapatriement au départ d’Algérie vers la France et l’Allemagne (NDLR : Air France, ASL Airlines et Lufthansa). Mais elles pratiquent des prix exorbitants. Air Algérie perd beaucoup d’argent. La société de transport maritime également.

Dans ce contexte, le gouvernement algérien doit revoir la question de la réouverture des frontières. Les frontières doivent être ouvertes pour tout le monde, en prenant des précautions sanitaires. Les membres de notre communauté à l’étranger ont le droit de voyager vers le pays. On doit s’adapter à la maladie car elle ne va pas disparaître en septembre, ni d’ailleurs en octobre ou en novembre.

La situation sanitaire actuelle permet-elle de rouvrir les frontières algériennes ?

Nous ne demandons pas une réouverture totale des frontières de l’Algérie. Nous soutenons toutes les mesures strictes prises ou qui seront prises dans l’avenir par l’Etat algérien dans le cadre de la lutte contre le Covid-19. Nous allons respecter toutes les conditions qui seront posées par le Comité scientifique. Mais nous devons trouver une solution définitive à la situation de notre communauté à l’étranger.

Il y a aussi Air Algérie qui est absente du marché des vols de rapatriements…

Cette question figure également dans ma lettre au président de la République. Air Algérie et la société de transport maritime peuvent effectuer des dessertes au départ d’Algérie et depuis l’étranger. Il est vrai que des opérations de rapatriement ont eu lieu, mais le problème n’est pas encore réglé. Pour le régler, nous devons faciliter le déplacement des personnes. Les pays européens, les Etats-Unis et d’autres pays ont fermé leurs frontières mais uniquement pour les visiteurs étrangers, mais pas pour leurs citoyens.

Êtes-vous optimiste concernant votre demande ?

Notre demande est objective. La majorité des membres de notre communauté à l’étranger demandent une telle chose. Je pense que le président de la République va répondre favorablement à cette demande.

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