Frontières : la diaspora algérienne remet un coup de pression

Un avion de la compagnie aérienne nationale Air Algérie. (Par Mindaugas Dulinskas - stock.adobe.com)

Sur les réseaux sociaux, c’est l’ébullition après les dernières annonces sur la question des frontières. Le Conseil des ministres étudiera, ce dimanche 16 mai, la possibilité de rouvrir les frontières fermées depuis le 17 mars 2020.

L’annonce de la programmation du dossier des frontières en conseil des ministres, faite ce samedi, intervient après les propos du ministre de la santé tenus jeudi sur la mise en place d’un nouveau protocole sanitaire pour les voyageurs internationaux arrivant en Algérie.

Des annonces qui ont fait réagir le collectif des organisations représentant la communauté algérienne dans plusieurs pays.

Dans un nouveau communiqué, publié ce samedi, il appelle les autorités à annoncer officiellement la réouverture des frontières « pour que les membres de la diaspora puissent rentrer et sortir du pays ».

Les propositions du collectif des associations de la diaspora

Le collectif de la diaspora invite également les autorités algériennes à fixer une date pour la réouverture des frontières pour que les membres de la communauté nationale établis à l’étranger puissent s’organiser en fonction de leur emploi du temps et leurs occupations ainsi que leurs vacances.

Dans son communiqué, le collectif des associations de la diaspora algérienne appelle à l’établissement d’un cahier de charge clair sans ambiguïté à même de permettre le bon accueil de la communauté au niveau des aéroports et des postes frontaliers.

Il se dit « prêt » à organiser des campagnes de sensibilisation sur les mesures qui seraient annoncées dimanche par le conseil des ministres.

Le conseil des ministres devrait, sauf rebondissement de dernière minute, annoncer le retour des vols internationaux qui permettront au moins l’entrée des Algériens bloqués à l’étranger.

Les vols de rapatriement de la compagnie Air Algérie sont suspendus depuis le 1^er mars dernier. Des milliers de personnes sont toujours bloquées à l’étranger, sans compter les membres de la diaspora algérienne qui n’ont pas pu venir au pays depuis maintenant 14 mois.