Les frontières en Algérie sont fermées depuis plus d’une année. Cette situation a engendré beaucoup de désagréments pour les citoyens algériens bloqués à l’étranger, mais aussi pour des centaines d’étudiants empêchés de rejoindre les universités à l’étranger.
Parmi les étudiants concernés, ceux inscrits en Russie. Ils sont 282 étudiants, de diverses spécialités et issus des différentes wilayas du pays, à attendre un geste des autorités algériennes pour qu’ils puissent rejoindre les bancs de leurs universités.
Plusieurs mois d’attente
Les représentants de ces étudiants ont été reçus, début février, au ministère algérien des Affaires étrangères. Ils ont été invités à écrire à la Présidence de la République et aux ministères de l’Intérieur et de l’Enseignement supérieur.
Les étudiants ont été invités à fournir les documents et les justificatifs prouvant qu’ils sont bien inscrits dans des universités en Russie. « Chose qui a été faite le 21 févier », confie, ce dimanche 4 avril, un étudiant chargé par ses camarades de les représenter auprès des différentes instances.
Les dossiers des étudiants ont été transmis au ministère des Affaires étrangères et à l’ambassade d’Algérie en Russie, ajoute la même source. Mais, plus de 40 jours après, aucune solution n’a été trouvée. Ces étudiants affirment qu’ils sont menacés de voir leurs inscriptions annulées par les universités russes.
Des blocages un peu partout
Les 280 étudiants algériens ont le sentiment d’être abandonnés par les autorités algériennes. « Nous avions été délaissés, sachant que d’autres étudiants algériens des
Si les autorités algériennes vantent les mérites de la fermeture des frontières dans la stabilité de la situation épidémiologique que connaît l’Algérie, force est de constater que cette situation engendre des blocages et des désagréments pour de nombreux citoyens algériens que ce soit en Algérie ou à l’étranger.
Le cas des étudiants empêchés de rejoindre la Russie est loin d’être isolé. Depuis 39 jours, maintenant, des ressortissants algériens attendent d’être rapatriés depuis la France où ils sont bloqués en zone internationale de l’aéroport Roissy Charles de Gaulle.