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Il a créé la panique à l’aéroport de Marseille en août dernier : un Algérien expulsé
Un ressortissant algérien, qui a affirmé en août dernier être en possession d’une bombe alors qu’il se trouvait à l’aéroport de Marseille – Provence, a été expulsé hier jeudi vers l’Algérie. Il était détenteur d’un titre de séjour de 10 ans et présentait de graves problèmes psychiatriques.
Partout à travers le monde, la sécurité dans les aéroports est un sujet grave. Toute menace est traitée avec sérieux par les services de sécurité.
Avec le contexte international actuel, la sécurité a été considérablement renforcée dans les aéroports français. En plus des contrôles habituels effectués par la police, la douane et les agents de sécurité, des militaires patrouillent en permanence dans l’enceinte de l’aéroport, prêts à intervenir à tout moment en cas de menace.
En août dernier, un incident aussi rare qu’étrange s’est produit à l’aéroport de Marseille, rapporte le journal Le Figaro, ce vendredi 13 septembre. Un homme d’origine algérienne, en situation régulière en France, se dirige vers les militaires en patrouille dans l’enceinte de l’aéroport de Marseille – Provence et leur annonce qu’il est en possession d’une bombe dans son bagage qu’il compte faire exploser. Le Figaro ne précise pas les circonstances de sa présence dans l’enceinte de l’aéroport.
Alerte à la bombe à l’aéroport de Marseille : ce qu’il s’est passé
Comme toute menace est prise au sérieux, l’aéroport est rapidement évacué et les vols suspendus. C’est la panique générale. L’homme est interpellé dans la foulée et son bagage fouillé. Aucune trace de bombe ou d’explosifs dans son bagage fouillé. Les militaires découvrent un couteau de 21 centimètres dans le sac à dos du suspect. Ce dernier expliquera aux enquêteurs qu’il l’utilisait pour couper les fruits.
Un mois après les faits, l’homme, qui détenait un titre de séjour de 10 ans délivré en 2017, a été expulsé hier jeudi 12 septembre vers l’Algérie. Selon une source proche de l’enquête, citée par Le Figaro, son geste s’explique par d’importants problèmes psychiatriques.
Aux enquêteurs, l’Algérien de 59 ans a expliqué qu’il était poursuivi par la mafia. Pour lui, la fausse alerte à la bombe était destinée à se faire arrêter et échapper ainsi à son poursuiveur présumé en étant protégé par les forces de l’ordre. Des explications qui ont visiblement convaincu les enquêteurs : aucune poursuite n’a été engagée contre lui. Mais pas le préfet qui a décidé de lui retirer son titre de séjour et de l’expulser vers l’Algérie.