« Le Monde perdu » : cette Algérie sauvage et méconnue – Vidéo

Le drapeau de l'Algérie. (Image par : Maxim Grebeshkov / Adobe Stock)

Une autre façon de plaider la protection de l’environnement et de la nature mais aussi de montrer une autre Algérie, celle des animaux sauvages et des grands espaces.

Redouane Tahri, un jeune de Béchar, dans le sud-ouest algérien, a opté pour l’image sur internet et le film documentaire, mettant à profit les nouvelles technologies, la caméra et les réseaux sociaux entre autres.

« Les dépliants et les slogans ne font plus d’effet », explique-t-il à Jow Radio. C’est sa façon à ce militant écologiste d’apporter sa contribution à la protection de la faune du désert qui, déplore-t-il, fait les frais de nombreux facteurs, dont la chasse anarchique.

« Avant, quand je sortais dans le désert, je voyais une cinquantaine de gazelles, maintenant je n’en rencontre que cinq », dit-il. Son documentaire « a permis de montrer des animaux spécifique à la région, qu’on ne pouvait pas voir ailleurs, même sur les grandes chaînes de télé ».

L’occasion de découvrir aussi qu’en dépit des apparences, le désert de la région de la Saoura, « grand comme deux fois l’Allemagne », précise le réalisateur, abrite une faune très variée : chacals, aigles, des espèces très rares de lézards, d’outardes, de gazelles…

Il y a aussi beaucoup d’empathie dans le documentaire. Redopuane Tahri raconte avec émotion le malheur d’une outarde, auquel il a assisté : après avoir échappé aux griffes d’un aigle puis aux crocs d’un chacal, le malheureux oiseau, blessé, est pris au piège dans les rets d’un oiseleur, en tentant de prendre un peu d’eau pour ses petits, en imbibant ses plumes…