Les nouveaux tests rapides arrivent dans les principaux aéroports en France

Comment faire revenir les voyageurs dans les aéroports ? Malgré la reprise du trafic aérien en Europe depuis le début de l’été, les voyageurs se font rares, y compris vers les destinations les moins risquées sur le plan sanitaire. Résultat, les aéroports sont vides et beaucoup de vols sont annulés.

Cette année, le groupe Aéroports de Paris (ADP) s’attend à voir le trafic chuter de 70% par rapport à 2019. Le retour au niveau de 2019 est attendu « à la fin de la période comprise entre 2024 et 2027 », a précisé ADP dans un communiqué publié vendredi.

Les compagnies aériennes ne se portent guère mieux. Malgré des tarifs attractifs, elles peinent à remplir leurs avions. Pourtant, tout est mis en œuvre pour rassurer les voyageurs : distanciation physique, port obligatoire du masque… Des études récentes montrent également que les risques de contaminations en avion sont très faibles.

Des tests antigéniques aux résultats rapides

La solution pourrait venir de la nouvelle génération de tests Covid-19, dits antigéniques. Ils sont déployés à partir de ce lundi 26 octobre dans quatre aéroports français : Roissy-Charles de Gaulle, Paris-Orly, Marseille et Nice.

Ces tests, rapides et fiables, permettant d’avoir des résultats au bout de seulement 30 minutes contre au moins 24 heures pour le test PCR réalisé en laboratoire. Ils sont proposés gratuitement aux voyageurs.

Ces tests devraient, dans un premier temps, être utilisés «au départ vers des pays comme les Etats-Unis ou l’Italie», ainsi qu’à l’arrivée «depuis les pays en zone rouge» dont fait partie l’Algérie.

Pour les pouvoirs publics français et les acteurs du secteur aérien, c’est le meilleur moyen de mieux contrôler l’épidémie de coronavirus et de faciliter les voyages.