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L’incroyable mésaventure d’un touriste écossais en Tunisie
Les comportements déplacés, parfois violents, de certains touristes sont encore de mise cet été. En Tunisie, c’est un touriste écossais qui en a payé les frais de ce phénomène qui revient chaque été dans les hauts lieux touristiques.
Quelques heures seulement après son arrivée dans un hôtel en Tunisie pour un séjour de vacances en compagnie de son épouse, Patrick Donohoe, un touriste écossais de 56 ans, a été victime d’une violente agression.
Après leur arrivée, les deux touristes ont profité de quelques heures de détente au centre touristique trois étoiles El Mouradi Club Selima, situé dans la ville de Hammam Sousse. Ils ont ensuite décidé de regagner leur chambre pour se reposer.
« J’ai ouvert la porte et j’ai reçu une bouteille au visage »
Mais après un certain temps, Patrick entend des cris à l’extérieur de la chambre. « Nous avons entendu des cris à l’extérieur de notre chambre », a-t-il indiqué dans un témoignage rapporté le 12 août par le tabloïd The Sun.
« J’ai ouvert la porte et j’ai reçu une bouteille au visage et l’homme a continué à me frapper avec », se souvient-il encore. Le touriste s’est effondré et il y avait du sang partout. « Je n’arrêtais pas de pleurer. Nous étions terrifiés », confie encore le touriste.
L’agresseur était un touriste britannique en état d’ivresse avancé. Le touriste victime de l’agression s’est retrouvé ensanglanté, couvert d’ecchymoses et a même eu besoin de points de suture après la violente agression.
La police tunisienne a convoqué Patrick et l’a emmené dans un poste de police de la station balnéaire Hammam Sousse. Il a été horrifié de rencontrer son agresseur dans le même poste de police. « L’homme qui m’a battu était aussi là », a témoigné le touriste écossais.
L’agresseur « s’est excusé en disant qu’il avait trop bu »
L’agresseur lui a présenté ses excuses, lui affirmant qu’il avait été en état d’ébriété au moment des faits. « Il s’est excusé en disant qu’il avait trop bu. Il m’a dit que la police le jetterait en prison si je ne lui pardonnais pas ».
Ensuite, la police tunisienne a demandé à la victime de signer une déclaration en arabe confirmant qu’il était satisfait de ses excuses de son agresseur. Il a affirmé que les policiers l’ont même « intimidé » pour qu’il ne porte pas plainte.
Et c’est ce qu’il a fait, car il voulait « juste rentrer chez lui » après cette malencontreuse aventure. Le couple, qui a payé son séjour tout compris à 1 000 £ (environ 1 166 €), a passé le reste de son séjour « caché, effrayé » dans sa chambre d’hôtel et a pris l’avion pour rentrer chez lui un jour plus tôt, soit lundi 12 août.
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