Manspreading en avion : ce passager est vivement critiqué

L’appareil tangue, essaie de rester aligné à la piste, mais finit par se mettre en crabe. (Photo par Aksana / Adobe Stock)

Ceux qui ont déjà pris l’avion le savent : ce n’est pas l’endroit le plus confortable qui soit, surtout en classe économique. On s’y sent souvent à l’étroit. Quant aux personnes grandes de taille, ce n’est jamais une partie de plaisir pour elles.

Et que dire de ces malchanceux qui se retrouvent coincés au milieu de deux autres passagers ! Le siège du milieu est bien souvent celui dont personne ne veut.

Dans cette histoire, rapportée, ce lundi 3 avril par Mirror, il est justement question d’un cas impliquant cette place redoutée des voyageurs.

Assis entre deux passagères, l’homme est accusé de manspreading en avion

Un homme s’est récemment attiré les foudres des internautes après avoir admis qu’il avait pris ses aises à bord. Assis sur le siège du milieu entre deux femmes, il devait survivre à un vol de six heures.

Sa voisine de siège a, elle, dénoncé son comportement au personnel de bord. L’homme s’est senti gêné avant de se demander s’il avait réellement tort dans cette affaire.

C’est sur Reddit, un forum de discussion en ligne, qu’il raconte son histoire. Il est blâmé de manspreading en avion.

Il écrit : « Étant grand, je ne suis jamais à l’aise dans les avions. Mes genoux s’enfoncent toujours dans le siège d’en face et cela peut être très douloureux. D’habitude, j’essaie de me promener dans l’aéroport avant les vols pour me dégourdir les jambes. Cette fois-ci, j’ai oublié de le faire ».

« Peu après le décollage, j’ai constaté que mon genou gauche se déplaçait tout naturellement sur le côté. Je cherchais un minimum d’espace ouvert, quelque part entre les sièges, au niveau de l’accoudoir commun. Mais je n’ai pas fait attention à mon genou pendant tout ce temps ».

L’homme s’excuse, mais sa voisine de siège ne bronche pas

Dans son message, l’homme admet qu’il ait possiblement « occupé un espace qui appartenait de droit à son voisin de siège » à un moment donné. Pourtant, tout s’est bien passé durant les deux premières heures de vol.

C’est lorsque la passagère assise près de l’homme a décidé d’appeler l’hôtesse de l’air que les choses ont mal tourné. Le voyageur explique qu’elle l’a fait pour se plaindre de « son petit manège », sans même lui dire quoi que ce soit.

Il explique : « À ce moment-là, la femme assise près du hublot appelle l’hôtesse de l’air. Elle lui demande quelque chose comme “pourriez-vous lui dire de garder sa jambe dans son propre siège ?” ».

« Avec horreur, j’ai compris qu’elle parlait de moi. J’ai instantanément éloigné ma jambe, profondément honteux ».

L’homme commence à s’excuser frénétiquement, mais la femme à côté de lui ne bronche pas. Il tente de nouveau de s’excuser, mais elle continue de l’ignorer. L’homme passe alors de l’embarras à la confusion.

L’utilisateur de Reddit termine son message par : « Elle m’a ignoré pendant tout le reste du vol et j’en ai fait de même ».

« Il y a toujours des options », rappelle un internaute dans les commentaires

Dans les commentaires, les gens n’ont montré aucune sympathie envers l’homme. Pour eux, il aurait dû s’acheter un siège offrant plus d’espace pour les jambes.

L’un d’eux écrit : « C’est un problème récurrent. Vous savez que vous vous sentirez mieux avec plus d’espace pour les jambes. Arrêtez d’essayer de faire des économies et payez pour un siège côté couloir ou près d’une sortie de secours. Il y a toujours des options ! ».

Un second commente : « Vous êtes un adulte, vous êtes supposé respecter les limites physiques de chacun. Oui, les sièges d’avion étroits sont vraiment pénibles pour les personnes de grande taille. Mais cela ne signifie pas que vous avez le droit de vous accaparer l’espace de quelqu’un d’autre ».

Un autre fait remarquer que la dame aurait dû lui faire part de son inconfort au lieu d’appeler l’hôtesse de l’air.

« La femme assise côté hublot a mal géré la situation. Elle aurait dû vous dire quelque chose tout de suite. Un simple “Hé, ça vous dérangerait de vous déplacer ? Vous me gênez” ».

« Je suppose que, comme la plupart des gens, vous vous seriez excusé avant de vous écarter d’elle. Toutefois, sa réaction excessive ne justifie pas que vous empiétiez sur son espace ».

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