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Maroc : le surtourisme pointé du doigt
Au Maroc, le tourisme est un secteur important pour l’économie. Le gouvernement a déployé une véritable stratégie pour faire du royaume une destination phare de la Méditerranée.
Ceci dit, l’arrivée en masse de touristes, notamment en été, engendre certains désagréments qui ont été dénoncés par Othmane Cherif Alami, le président du centre régional du tourisme de Casablanca-Settat.
Dans un post publié sur sa page sur Linkedin, ce professionnel du tourisme, énumère les impacts négatifs du surtourisme sur le Maroc. Selon lui, le pays doit prendre les mesures nécessaires pour garantir le bien-être des locaux et des touristes.
Maroc : le surtourisme pointé du doigt
· Le responsable explique que quand une localité de 14.000 habitants reçoit un million de visiteurs pendant quelques semaines, cela donne lieu à une « catastrophe écologique, logistique et économique ».
· Il cite notamment les problèmes de pollution, l’augmentation des prix des produits et des loyers, les difficultés de gestion de l’eau…En somme, une détérioration sensible de la qualité de vie des habitants des villes touristiques qui impacte aussi les touristes.
· Assurant que le Maroc reçoit chaque été « un surnombre de visiteurs », il explique que cela débouche sur des « désagréments » pour les locaux, les touristes étrangers et surtout les marocains de l’étranger (MRE).
· Pour ce professionnel du tourisme, l’État doit assumer ses responsabilités en adaptant ses politiques de développement à la réalité du terrain. Selon lui, les universités marocaines devraient surtout lancer des études afin de trouver un équilibre entre les capacités d’accueil du pays et le flux des touristes à venir.
Maroc : des mesures radicales proposées pour endiguer le sur-tourisme
La vision d’Othmane Cherif Alami va jusqu’à l’horizon 2030, date du Mondial de football, co-organisée par le Maroc. Le président du centre régional du tourisme de Casablanca-Settat semble craindre le pire, ce qui le pousse visiblement à miroiter des solutions plutôt radicales.
· Ce professionnel évoque plusieurs solutions, dont celle de limiter les visites à certains sites touristiques du Maroc, comme les Médinas, Djemaa El Fna ou encore la corniche de Casablanca, et ce, en y rendant l’accès impossible sauf par réservation.
· Cherif Alami va jusqu’à évoquer les « taxes de séjour » instaurées par certaines villes européennes, à l’instar de Venise, sur les touristes, proposant ainsi indirectement l’instauration d’une pareille mesure au Maroc.