Omicron : l’Algérie va-t-elle fermer sa frontière ?

Un avion de la compagnie aérienne nationale Air Algérie. (Par Mindaugas Dulinskas - stock.adobe.com)

Le nouveau variant Omicron provoque un vent de panique à travers le monde. En Europe, principale destination des vols Air Algérie depuis la réouverture partielle des frontières, plusieurs pays ont enregistré des cas.

En France, huit cas suspects sont actuellement analysés. Mais pour le gouvernement français, il ne fait aucun doute : le pays n’échappera pas au nouveau variant jugé très préoccupant en raison notamment de sa vitesse de propagation et d’une probable résistance aux vaccins anti-covid actuellement utilisés.

Des pays comme le Maroc et le Japon ont annoncé la fermeture de leurs frontières. Plusieurs pays, notamment ceux de l’Union européenne et les États-Unis, ont décidé de suspendre les vols avec l’Afrique du sud, où le nouveau variant a été détecté. Mais l’OMS a appelé à maintenir les frontières ouvertes.

En Algérie, aucune décision n’a encore été annoncée par les autorités. Pour le Pr Riyad Mehyaoui, membre du comité scientifique, il est encore tôt pour annoncer des mesures concernant les voyages et les frontières. « Nous devons attendre quelques semaines pour savoir précisément l’impact de ce variant », a-t-il expliqué dans un entretien, ce lundi 29 novembre, au site TSA – Tout sur l’Algérie.

Pour le Pr Mehyaoui, la réduction du nombre de vols avec l’étranger n’est pas à l’ordre du jour, d’autant que l’Algérie n’a pas de liaisons aériennes directes avec l’Afrique du Sud. « Les pays qui l’ont fait sont ceux qui avaient beaucoup de liaisons avec l’Afrique du Sud », explique-t-il.

« C’est surtout l’Afrique du Sud qui est touchée. Après avoir déclaré le premier cas du variant sur son territoire, elle a vu le monde fermer ses frontières avec elle, ce qui est en train de pénaliser économiquement ce pays. Mais elle a le mérite d’avoir été honnête en lançant l’alarme », a-t-il ajouté.