Oups : un avion Air France se trompe d’aéroport

Un avion de la compagnie aérienne française Air Algérie. (Markus Mainka / Adobe Stock)

Ce qui est d’une extrême rareté en aviation, à savoir qu’un pilote se trompe d’aéroport lors d’un atterrissage, est survenu à deux reprises en l’espace de quelques jours en France. Les deux incidents sont survenus à l’aéroport de Brest.

Après l’avion de la compagnie Volotea qui a failli atterrir dans le mauvais aéroport le samedi 10 septembre, voilà qu’un Airbus d’Air France fait de même en confondant la base aéronavale de Landivisiau et l’aéroport Guipavas à Brest, lundi 19 septembre 2022.

Bien qu’une telle erreur soit à la limite de la maladresse, mais il faut savoir qu’il est très facile de se tromper dans ce cas. En effet, les pistes de l’aéroport de Brest et de la base aéronavale de Landivisiau sont dans le même alignement, à environs 25 km de distance.

Selon le journal local Ouest France, un avion A321 d’Air France au départ de l’aéroport Paris-CDG, hier lundi 19 septembre en fin d’après-midi, a failli se tromper d’aéroport de destination. Le vol était initialement attendu dans l’aéroport Guipavas.

Le pilote interrompt la descente et fait un petit crochet dans le ciel

Avant d’atteindre sa destination, l’appareil a amorcé son approche sur une piste de la base aéronavale de Landivisiau. Après s’être rendu compte de sa bourde, le pilote a fait un petit crochet dans le ciel, près de la Base d’aéronautique navale (BAN). L’avion a ensuite atterri dans le bon aéroport en toute sécurité.

L’information a été confirmée par la Direction d’Air France. « L’équipage a amorcé une procédure d’approche vers l’aéroport voisin de Landivisiau (…) et a immédiatement réagi et interrompu la descente conformément aux procédures de la compagnie », a précisé la compagnie.

À 18 h 26, l’appareil « s’est posé normalement à l’aéroport de Brest », et ce, après avoir réajusté sa trajectoire. La boucle formée par la trajectoire de l’avion d’Air France est clairement visible sur le site flightradar24.

En l’espace de dix jours, deux avions ont donc failli atterrir dans le mauvais aéroport. Pourtant, les cartes de vols dont disposent les pilotes qui survolent la région indiquent explicitement le risque de confusion entre les deux pistes.