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Ouverture des frontières : les explications de Dr Bekkat Berkani
Cela fait maintenant dix mois que les frontières algériennes sont fermées. La décision a été prise par les autorités au tout début de la crise sanitaire pour tenter de stopper la propagation du virus qui venait de faire son apparition dans le pays.
Elle est entrée en vigueur le 17 mars dernier. Depuis, les frontières aérienne, maritime et terrestre de l’Algérie sont fermées. Les vols internationaux sont suspendus.
Les avions de la compagnie Air Algérie sont restés cloués au sol pendant plusieurs mois. Les vols domestiques n’ont repris que le 6 décembre dernier et de manière partielle : 100 % pour les villes du sud et 50 % pour le nord du pays.
En semaine dernière, le ministre de l’Intérieur Kamel Beldjoud a estimé que cette décision a permis à l’Algérie de contenir la progression du virus. Un argument sans doute valable mais qui ne suffit plus à convaincre les Algériens bloqués à l’étranger et qui réclament la réouverture des frontières pour qu’ils puissent revenir au pays.
Passeport sanitaire : l’idée fait son chemin
Dr Berkani Bekkat a affirmé récemment que la reprise des vols réguliers de la compagnie Air Algérie était pour le moment « inenvisageable ». Le membre du Comité scientifique n’a pas changé d’avis, malgré l’arrivée annoncée des vaccins.
« Tout d’abord, il faut savoir que la réouverture des frontières est tributaire d’une décision régalienne des hautes autorités du pays en fonction de l’évolution de la situation épidémiologique mondiale. Si chez nous, elle est plutôt satisfaisante, en Europe, en France notamment, elle est difficile », explique Dr Bekkat Berkani dans une déclaration, ce dimanche 18 janvier, à visa-algerie.com.
Selon lui, il y aura probablement des mesures qui obligeront le voyageur à l’avenir à présenter un test PCR et un document attestant qu’il a été vacciné.
Le Dr Bekkat fait référence au passeport sanitaire. « L’idée fait son chemin », a-t-il précisé.